Une nouvelle question-réponse sur l’évolution de la dette publique. Il s’agit d’un préambule un peu (pas trop) technique pour un billet plus pratique sur le sujet que je devrais publier dans la semaine. Un nouvel article de la semaine qui porte sur un sujet brûlant, le ciblage du PIB nominal (NGDP targeting).
- Sur le passeport vaccinal - 18 mai 2021
- Laissez le temps de travail en paix - 19 mai 2020
- Élinor Ostrom, le Covid-19 et le déconfinement - 16 mai 2020
- Ne tuons pas l’enseignement à distance. Optimisons-le - 15 mai 2020
- Quelques commentaires sur les évaluations à l’arrache des systèmes de santé en pleine épidémie - 9 mai 2020
- Du bon usage du supposé dilemme santé vs économie - 9 mai 2020
- Le problème avec la courbe. Édition Covid-19 - 4 mai 2020
- Reprise d’activité - 21 avril 2020
- Problème corrigé sur les notes de lecture - 6 février 2020
- éconoclaste a 20 ans. Épisode 2. Passeurs dans les années 2000 - 27 décembre 2019
Euh, au 6eme paragraphe, il faut bien lire Gt et non Gt+1 ?
Réponse de Stéphane Ménia
Oui, je vais corriger. Merci.
En fait le probleme de la "dette" n’est il pas surtout lié au probleme de la balance courante? La dette publique n’en étant que l’un des composant.
Ensuite pour un non normalien (Ecole Primaire Jules Ferry 1959 – 1965 avec certificat d’etude)je me demande si toutes ces notations bizarres ne veulent pas simplement dire:
– Pour eliminer la dette il faut de la croissance;
– Pour eliminer la dette, il faut de l’inflation;
– Beaucoup de croissance ou beaucoup d’inflation c’est mieux;
– Sinon il faut se serrer la ceinture(voir ci-dessous;
– Quand c’est la recession la dette augmente c’est naturel;
– Quand c’est l’expansion la dette peut augmenter car elle diminue en pourcentage c’est mathematique;
– De toute maniere si on perd ces elections on gagnera les suivantes et plus on s’endette maintenant plus les autres auront du mal donc ca sera plus facile pour nous apres.
Le probleme de l’euro c’est qu’on ne peut generer ni inflation ni croissance parce que les Allemands sont traumatisés par leur petite enfance en 1923 et parce que si nous faisons de la croissance, eux ils n’en feront pas.
Donc il va falloir se serrer la ceinture. Designons des volontaires, au choix:
– Euthanasions les rentiers;
– Virons les fonctionnaires;
– Taxons les riches;
– Taxons les pauvres;
– Demandons plus a l’impot et moins au contribuable;
– L’Allemagne paiera!
pcc. Micawber.
Bonjour,
à la fin de la section 3, je crois qu’il y a des ‘tau’ qui se sont transformés en ‘t’. A moins que ce ne soit un problème d’affichage sur mon navigateur ?
Réponse de Stéphane Ménia
Oui, vous avez raison, il y a aussi des pi transformés en p. Il faudra que je reprenne ça. Ce sont les caractères spéciaux sous word qui ne sont pas affichés correctement.
Steve Waldman compare le NGDP targeting à la MMT :)) Bah, les modes ça passe…
http://www.interfluidity.com/v2/...
Réponse de Stéphane Ménia
Je comprends pas ce que vous voulez dire.
La Modern Monetary Theory, c’est une variante du chartalisme qui considère que l’Etat crée de la monnaie en émettant de la dette publique, n’a pas de limite budgétaire tant qu’il a une banque centrale à sa disposition, et peut toujours éviter l’inflation par la politique fiscale (tout remboursement d’OAT réduit la masse monétaire). Voir Randall Wray etc. Pour moi c’est du circuitisme hydraulique vulgaris simplex. À vrai dire je suis surpris que Waldman compare MMT et NGDP mais on comprend l’idée : les deux visent à piloter la "demande globale" (sic), l’un par la politique monétaire et l’autre par le déficit public. C’est le débat Friedman-Heller all again : la forme diffère mais le fonds est très proche.