Certains d’entre vous ont peut-être constaté, ou le feront, que je ne les suis plus sur Twitter. Cela n’a rien à voir avec ce que vous avez pu publier ou qui vous êtes. Je recentre simplement le compte sur son objet initial, l’économie. Je ne suis plus que des comptes à dominante économique et je ne publierai plus que des tweets en rapport. J’avais pris l’habitude d’alterner les tweets sur l’économie et d’autres tous azimuts, selon le moment. Ce qui s’est passé la semaine dernière avec la publication du texte de Denis Robert a conduit à ce changement. Ce n’est pas une grande surprise. L’affaire Éolas était déjà un signal que ça se durcissait. Je suis conscient de tout ceci depuis longtemps et n’étais pas totalement serein quand je publiais certains tweets. Je ne pense plus pouvoir contrôler un bazar potentiel. Certes, objectivement, je ne vais jamais très loin, en comparaison avec les gens incriminés (dont le seul qui a ma sympathie personnelle est Sky Ze Limit, même si je ne le voyais sur Twitter que par des RT ; les autres, c’est juste une question de liberté d’expression, la même que je laisserais à tous si je pouvais choisir). Mais voilà, il semblerait que “loin” soit de plus en plus près. Alexandre résume parfaitement la situation :
Alors ne croyez pas être à l’abri. Anonyme, si vous avez le malheur d’énerver la mauvaise bande d’abrutis, vous serez la prochaine victime.
— Alexandre Delaigue (@adelaigue) 4 juin 2016
Sauf que même sans être anonyme, on ne sait jamais. On peut s’emparer de ton avatar pour t’y assimiler. Ça ne vaut pas le coup.
Ça m’ennuie de ne plus échanger avec quelques twittos sympas, du coup. Certains même que j’apprécie vraiment beaucoup. Mais je trouverai une solution. Peut-être un compte aussi parfaitement anonyme que possible ?
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Du courage, du courage, du courage…
Oui, je comprends bien sûr.
Je respecte, même.
Mais tu fais tout de même un peu chier à déserter.