A Davos, commentaire de françois Fillon sur l’affaire de la Société Générale :
“Il s’agit d’un cas majeur de fraude” et “cela n’a aucun rapport avec la situation actuelle sur les marchés financiers”.
On ne peut qu’externaliser le commentaire chez Felix Salmon : “Dude – it was an equity futures position. If that has nothing to do with financial markets, what does?”
- William Nordhaus, Paul Romer, Nobel d’économie 2018 - 19 octobre 2018
- Arsène Wenger - 21 avril 2018
- Sur classe éco - 11 février 2018
- inégalités salariales - 14 janvier 2018
- Salaire minimum - 18 décembre 2017
- Star wars et la stagnation séculaire - 11 décembre 2017
- Bitcoin! 10 000! 11 000! oh je sais plus quoi! - 4 décembre 2017
- Haro - 26 novembre 2017
- Sur classe éco - 20 novembre 2017
- Les études coûtent-elles assez cher? - 30 octobre 2017
Mhhhh je suis désoler de vous déranger mais, je n’ai absolument rien compris de ce qui s’est passer dans cet histoire. Qui a vendu quoi ou, et a qui profite le crime O____o ? Je suis vraiment pommer par cet histoire.
Je me demande dans quelle mesure ce genre de rencontres ne sert pas uniquement aux hommes politiques à démontrer leur capacité à réciter leur catéchisme. Un moyen comme un autre de prouver qu’ils savent non seulement ce que les financiers attendent d’eux, mais aussi, qu’ils sont techniquement capables, au besoin, de faire ce qu’on attend d’eux, et même, de défendre ce qu’ils en viendraient à faire au besoin devant leurs électeurs au besoin.
Sur cette "affaire de la Société générale", si vous trouvez un peu de temps pour l’"expliquer" à vos lecteurs… D’avance, merci.
Je ne suis pas économiste, loin de là mais d’après ce que j’ai compris, ce fameux trader a pris pour près de 50 milliards d’euros de positions pariant sur une hausse des marchés actions. Il a caché cela en créant des opérations fictives pour tromper les contrôles. Quand la banque l’a découvert, elle a tout liquidé de suite en pleine déconfiture du marché financier, ce qui fait qu’au bout du compte elle a perdu près de 5 milliards dans l’affaire. Bon c’est en gros quoi, comme dit je ne suis qu’un humble étudiant en droit.
Par contre, tout cela suggèrerait donc que d’autres opérations du même type ont pu avoir lieu mais que les banques victimes auraient réussi à rendre cela invisible puisqu’elles seraient arriver à solder les comptes sans perdre de l’argent.
Je sais pas si j’ai bien compris mais je suis pas contre non plus quelques explications supplémentaires.
Alexandre, ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce que veut dire François Fillon : oui, le montant de la __perte__ est probablement dû aux turbulences du marché boursier dans le contexte de crise que nous vivons.
Néanmoins, la __fraude__ elle-même ne lui est en rien liée. Elle aurait tout à fait pu arriver à un moment différent.
Ha. Et si la bourse avait monté plutôt que baissé, ne croyez-vous pas que le bilan pour la Socgen n’aurait pas été un chouia différent?
Serait-ce une façon discrète d’induire que la bourse implique forcément (appelle, amène, ne peut se passer de…) la fraude ?
Qui n’est nommée que quand elle échoue ?
Mmh…
Alexandre : La société générale aurait peut-être gagné de l’argent au lieu d’en perdre, mais il reste que la fraude aurait été aussi réelle, et la défaillance des systèmes de contrôle aurait été aussi inquiétante… Même si il est probable qu’on n’en aurait alors jamais entendu parler…
Il me semble que ces 5 milliards n’ont pas été perdus pour tout le monde. Il y avait nécessairement en face des positions gagnantes. Je me trompe?