Je suis tombé sur cet article paru l’été dernier. Très intéressant exemple de corrélation potentiellement mal interprétée. “Une recherche, menée sur plus de 45.000 femmes, révèle que celles-ci sont plus sujettes au suicide si elles ont un chat”.
On reprend nos vieux réflexes et on cherche la causalité possible dans la population des femmes :
1. Les chats poussent au suicide.
2. Les suicidaires aiment les chats.
3. Être suicidaire et avoir un chat sont deux variables dont la liaison est déterminée par une troisième.
C’est la proposition 3 qui est validée par l’article, par l’adjonction d’une causalité intermédiaire : Chat implique bactéries. Les défécations de chats contiennent une bactérie qui semble avoir un impact sur les comportements suicidaires, donc fréquenter un chat pousse au suicide à cause de la bactérie.
Deux remarques :
1. L’étude porte sur les femmes, mais qu’en est-il pour les hommes ?
2. Je n’exclue pas que la causalité “Les suicidaires aiment les chats” ait également un sens… 😉
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