Vous avez tous entendu parler de la tulipmania en Hollande au 17ème siècle. Une énorme bulle spéculative citée aujourd’hui encore en exemple lorsqu’il s’agit de décrire le phénomène. Eh bien, il se pourrait bien que tout cela ne soit que des bêtises. Une économiste apporte un certain nombre d’éléments qui tendent à prouver qu’il s’agit d’un mythe. A lire dans le Financial Times, via Crooked Timber. Bluffant.
- Sur le passeport vaccinal - 18 mai 2021
- Laissez le temps de travail en paix - 19 mai 2020
- Élinor Ostrom, le Covid-19 et le déconfinement - 16 mai 2020
- Ne tuons pas l’enseignement à distance. Optimisons-le - 15 mai 2020
- Quelques commentaires sur les évaluations à l’arrache des systèmes de santé en pleine épidémie - 9 mai 2020
- Du bon usage du supposé dilemme santé vs économie - 9 mai 2020
- Le problème avec la courbe. Édition Covid-19 - 4 mai 2020
- Reprise d’activité - 21 avril 2020
- Problème corrigé sur les notes de lecture - 6 février 2020
- éconoclaste a 20 ans. Épisode 2. Passeurs dans les années 2000 - 27 décembre 2019
Mon univers s’effondre! Ils avaient pas le droit !
Eh ouai… Ca calme, pas vrai ? Affaire à suivre.
Si j’ai bien compris l’article, il reste que le prix des tulipes s’est quand même fortement apprécié avant de chuter de manière importante, même si elle affirme que cela n’a pas eu d’effet notable car le marché était de très petite taille et que les transactions n’ont pas forcément été réalisées.
D’autre part, il y a bien encore quelques économistes qui pensent que les bulles n’existent pas, non ?
Il y a des économistes qui considèrent qu’elles ne remettent pas en cause l’efficience des marchés à moyen ou long terme. Les quelques-uns qui nient totalement le phénomène par des arguments circulaires ne sont pas des gens intéressants.
l’éternel recommencement :
http://www.liberation.fr/actuali...
Il me semble avoir lu (kindleberger?) que la bulle avait été modérée puisque le plus gros prix des bulbes de tulipes n’avait jamais dépassé celui d’une maison (ce qui pour un actif a rentabilité longue n’était pas si élevé que cela). Sinon, il y a aussi des gens qui considèrent que les bulles sont une très bonne chose :
http://www.amazon.fr/Pop-Why-Bub...
L’idée que les bulles peuvent être une bonne chose commence bien à faire son chemin. A part quelques rigolos, il y a peu de gens pour dire que la bulle technologique a été un mauvais chose, puisqu’elle nous laisse des acquis technologiques remarquables, qui n’auraient pu apparaître sans les hameçons envoyés par les investisseurs. Le paradoxe apparent est que les bénéfices collectifs ont été plus importants comparés à certaines pertes privées. Il y a des moments où il faut se demander ce que l’on veut…
Ces journalistes racontent des histoires. Lisez avec intérêt la bible dans ce domaine: "Maniacs, Panics and Crashes: A History of Financial Crises" de Charles P. Kindleberger. Cette histoire a bien existé. J’ai pas envie que ce mythe s’effondre qu’à même.
Je l’a lu mais je ne vois pas en quoi il excluerait des travaux ultérieurs qui ne sont pas le fait de journalistes, mais d’une économiste.
SM:
je ne pense pas qu’elle soit economiste.
http://www.kcl.ac.uk/depsta/ppro...
Si l’on s’en tient a l’article du FT,il n’y a rien qui contredit l’histoire de Kindleberger sur la "tulipmania".
Elle tire des conclusions un peu rapide ,exemple:"tulipmania damaged the code of honour that underlay Dutch capitalism".Pas vraiment,il y a une autre bulle {documentee} peu apres,sur les horloges.