Considérons une population composée de 100 ménages, de compétence égale, ceux-ci étant répartis de la façon suivante :
– 10 ménages composés d’une seule personne, célibataire : le revenu mensuel de ces ménages est de 2000 euros par unité de consommation.
– 80 ménages constitués de couples vivant maritalement, avec enfants. Leur revenu par unité de consommation est de 1500 euros. Ils supportent des frais supplémentaires (les enfants notamment) mais peuvent bénéficier d’un certain nombre d’économies d’échelle de consommation et de production (par exemple, ils achètent la nourriture en quantités, et font la cuisine pour plusieurs personnes; d’autre part, le fait que les parents se répartissent les tâches liées aux enfants leur permet à tous deux de dégager du temps pour accroître leur rémunération).
– 10 ménages constitués de célibataires avec enfants. Leur revenu par unité de consommation est de 1000 euros; cela est dû au fait qu’ils supportent des frais liés aux enfants, mais ne peuvent pas profiter d’économies d’échelle de production et de consommation.
Dans cette population, vous pouvez vérifier que le revenu moyen par ménage est de 1500 euros par mois.
On suppose maintenant deux choses. Premièrement, le revenu de chaque catégorie de ménage augmente de 100 euros par mois. Deuxièmement, la composition des ménages change : le nombre de personnes seules avec enfants augmente, parce que les couples deviennent moins stables. Le nombre de célibataires sans enfants reste lui inchangé. Au total, la distribution de la population devient la suivante :
– 10% de célibataires sans enfants, gagnant 2100 € par mois.
– 60% de ménages vivant maritalement avec enfants, gagnant 1600 € par mois.
– 30% de ménages constitués de personnes seules avec enfants, gagnant 1100 € par mois.
On constate alors que dans cette population, malgré l’accroissement des revenus dans chaque catégorie de ménages, le revenu moyen par ménage est resté inchangé, à 1500 € par mois. Le changement de structure de la population a absorbé la totalité des gains de revenus. Cet exemple suggère les questions suivantes :
– Comment juger l’évolution des revenus dans cette société : doit-on dire qu’ils augmentent, ou qu’ils stagnent? Les statistiques publiques diront qu’ils stagnent. Est-ce réaliste?
– Quelle est la part d’effets de structure de ce genre dans l’évolution des revenus, des inégalités, de la pauvreté, en France? Ces effets sont-ils simplement mesurés? quelle est leur ampleur?
– Face à ce genre d’effets de structure, faut-il des politiques publiques (si l’on considère par exemple que les ménages sous les 1100 euros par mois sont pauvres)? Si oui, lesquelles?
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Il m’est en effet arrivé de penser qu’il serait utile de favoriser la copropriété (de la rendre plus attrayante aux yeux des bailleurs) afin de permettre à des célibataires et à des jeunes couples de profiter des économies d’échelles (et de parties communes plus spacieuses).
Mmm … Dans le principe je comprends mais dans le détail je ne suis pas sûr de suivre : si l’on "casse" 20 ménages vivant maritalement, ne faut-il pas "créer" 40 ménages de célibataires (aggravant d’ailleurs la chute du revenu moyen) ? Mais je n’ai peut-être pas bien compris non plus si "ménage" est synonyme de "unité de consommation"…
Réponse de Alexandre Delaigue
C’est pour cela que j’ai mis des pourcentages après (j’aurai dû les mettre pour la situation initiale aussi). Ce genre de changement a effectivement des chances de modifier le nombre total de ménages.
Dans la situation initiale, pourquoi le revenu moyen par ménage est-il de 1500 euros par mois ? N’est-ce pas plutôt le revenu par UC ?
Réponse de Alexandre Delaigue
Oui, par ménage et par UC.
D’expérience, je me demande comment le fait d’avoir des enfants dégage du temps. Même en répartissant au mieux les tâches.
Et puis, la consommation n’est pas la même : un célibataire n’achète pas de couches culottes/petits gervais aux fruits avec des morceaux/tours de manège/iPod/Wii…
Quoique…
Réponse de Alexandre Delaigue
Ben, l’idée, c’est que s’occuper des enfants représente des charges fixes, et que donc, quand on est à deux à les faire, cela coûte moins que lorsqu’on est un pour les faire. Et par rapport aux célibataires, ben oui, les ménages avec enfants ont plus de frais, c’est bien l’idée du truc…
Je me lance :
*Comment juger l’évolution des revenus dans cette société
Ils augmentent mais sont affectés différemment ; par exemple les pères divorcés avec enfants dépensent +++ au Mc Donald et versent une pension à l’ex. Eux-même dépensent peu pour se nourrir. La mère divorcée qui a la garde des enfants dépense plus en produits alimentaires de base. Les jeunes actifs célibataires sont plus souvent en coloc, pour eux moins en frais de logement et beaucoup plus de loisirs et d’achats de gagdets hitech.
*Quelle est la part d’effets de structure de ce genre dans l’évolution des revenus
C’est juste une question de point de vue, on peut mesurer des revenus, des prélèvements, des prix, mais on aura jamais de vue d’ensemble ni sociologique ni économique de ce que ressentent les gens. Il est simplement possible de créer des catégories en fixant des critères.
*Face à ce genre d’effets de structure, faut-il des politiques publiques
C’est un sujet politique, mais à mon avis un pays qui s’intérresse à son avenir doit favoriser la natalité, l’éducation et la santé : son capital humain.
Bien vu.
Ceci dit, même si les revenus par UC augmentent globalement, rien ne met en regard l’évolution des prix. Le revenu n’est rien s’il n’est comparé avec ce que tu peux acheter avec. Ici, un RMIste ne plus survivre, au Maric, il est carrément aisé…
En général, quand les revenus augmentent, ce n’est pas de la même manière pour tout le monde : cela augmente plus pour les plus aisés et moins pour les plus pauvres. Du coup, les plus riches pèsent encore plus lourds et tirent le revenu moyen vers le haut, alors que les plus pauvres ont gagné de quoi s’acheter un carambar en plus.
Enfin, si le revenu a augmenté dans ton exemple, la pauvreté a explosé!
Et je crois que c’est ce à quoi nous assistons.
L’idée de l’article est très bonne. Il me semble qu’il serait plus clair si :
– Vous distinguiez clairement les adultes (apporteur d’un revenu) et les enfants (consommateur uniquement)
– Définissiez un facteur d’UC par ménage. Par exemple 1 pour les célibataires sans enfants, 1,8 pour les couples avec deux enfants et 1,5 pour les célibataires avec 1 enfants. En passant, mais je n’ai pas réussi à mettre la main dessus, il me semble que les taux retenus par l’INSEE sont sensiblement inférieur et donc majorerais l’effet que vous voulez mettre en évidence.
Avec ce modèle, on se retrouve avec 100 adultes et 90 enfants. Dans la première hypothèse (revenu à 2000 €, 10 célibataires, 40 couple avec deux enfants, 10 parents célibataires avec 1 enfant) on a un revenu médian par UC de 2 037. Dans la deuxième (revenu à 2100 mais 10 couples ayant divorcé) on a un revenu médian par UC à 1 900.
J’ignore si une étude a été menée sur la population française en reprenant les chiffres réels. Mais ce facteur – évolution de la compo des ménages – pourrait expliquer à lui seul le sentiment que le pouvoir d’achat baisse alors que les revenus – corrigé de l’inflation – augmentent.
Je crois qu’il faut éclaircir les hypothèses de départ. Je teste le petit exemple suivant :
– chaque ADULTE a un revenu de 2000
– les ménages sont dans la proportion de départ :
10 célibataires sans enfants, nb UC = 1
80 en couple avec 2 enfants (+14 ans), nb UC = 2,5
10 célibataires avec 2 enfants (+14 ans), nb UC = 2
Du coup les revenus par UC changent un peu : 2000, 1600 et 1000 respectivement)
Et la moyenne des revenus par ménage est à 3600
Nb total d’UC : 230
EVOLUTION
20 couples avec enfants se séparent. Un seul parent gardent les 2 enfants.
On se retrouve avec :
30 célibataires sans enfants
60 couples avec enfants
30 célibataires avec enfants.
RESULTAT
Le nombre de ménage a augmenté de 20 (+10%).
Le nombre d’UC augmente à 240 (+4,3%).
Le revenu total est inchangé.
Le revenu par adulte est inchangé.
Le revenu moyen par ménage baisse à 3000 (normal, le nombre de ménage augmente)
Le revenu par UC baisse, mais pas autant.
Avec la logique des UC, la population s’est un peu appauvrie (nettement moins qu’en rapportant aux ménages).
Sur le fond, c’est relativement logique.
Quant au premier facteur d’économie d’échelle, le premier qui me vient à l’esprit, c’est le logement.
Pour la première question c’est assez compliqué, car il faudrait prendre en compte les revenus du travail et les transferts sociaux. C’est un principe de base de la statistique, un indicateur ne mesure jamais tout. D’autant que les acteurs n’étant pas de parfaits homo oeconomicus, suivant quel type d’augmentation affecte leur revenu, ils ne le sentiront pas de la même manière, et n’agiront pas de la même manière (ce qui revient à se demander, si ce qui nous intéresse c’est les variables réelles, ou les variables perçues par les agents).
Pour la deuxième question, ces effets de structure sont en partie prise en compte, notamment pour l’étude de la pauvreté (mais typiquement, les effets de repartition ho/fe dans la population active sont prise en compte pour la mesure des inégalités). Ensuite, on ne retiendra pas forcément qu’il y a plus de célibataires, mais qu’il y a plus de divorce (distinction classique stock/flux), car on fera plutot une analyse en terme de trajectoire.
Pour la dernière question, toute l’économie politique répondrait oui, dans la mesure où elle a en partie était pensée pour supprimer la pauvreté, quitte à ce que ce soit des politiques d’offre qui permettent une plus grande place du marché.
L’exemple est très intéressant, néanmoins il pose les problèmes classiques, qu’est-ce qui se passe dans le reste de l’économie (risque d’inflation, ou hausse de la demande effective, …). Un biais, plus important, l’eclatement des menages signifient que les deux parents sont présents (ce qui n’est pas forcément le cas de tous les ménages monoparentales), ensuite suivant le type de calcul choisi pour les unités de conso (les modes de calcul les plus faibles vont jusquà (racine carré(nombre d’individus dans le ménage)) ) et le fait que les revenus ne chutent pas de manière significative, signifient que les rentrées d’argents global ont explosé (ou que le deficit a explosé).
Je viens de retrouver le lien sur les UC dans l’INSEE : http://www.insee.fr/fr/nom_def_m...
Dans un ménage, le premier adulte compte pour 1, les suivants de plus de 14 ans pour 0,5 et de moins de 14 pour 0,3. Il me semble que ces coefficients ne prennent pas correctement en compte les foyers monoparentaux : une mère célibataire avec un enfant de 14 ans, est considérée comme ayant les mêmes besoins de conso qu’un couple sans enfants.
Sur la dernière question : les politiques publiques à mettre en place, je dois avouer être un peu sec. L’état a-t-il une légitimité à agir sur la composition des ménages. Mais même si on répond oui, que faut-il faire ?
Faut-il mettre en place des politiques qui incite à ne pas divorcer ? Majoration de l’IR, diminution des allocations familiales ? Avec pour effet d’augmenter le revenu moyen des ménages, mais d’alourdir la charge des familles monoparentale ?
Ou au contraire, faciliter la vie de ces dernières, avec le risque de rendre le divorce plus attrayant et donc d’en augmenter le nombre, avec comme conséquence une baisse du revenu moyen des ménages ?
Trop compliqué (en fait il y a une infinité de solutions) pour moi, car il manque les variables nombre d’enfant et leur âge qui permettraient de raccrocher le revenu par UC au revenu par ménage, que vous me paraissez mélanger allègrement, ainsi que le nombre et le revenu de chaque travailleur par ménage (plus bien sur le montant des autres revenus notamment sociaux, etc.).
De plus votre façon de présenter le problème ne "conserve pas les revenus par UC". En effet vous assumez (a) que la totalité des couples se transforment en ménages mono-parentaux, alors qu’ils se partagent moitié/moitié entre célibataires et mono-parentaux et (b) vous affectez a l’ensemble des ces ménages le revenu par UC des ménages mono-parentaux alors que leur position de départ était supérieure.
A mon avis le résultat est tout simplement que le revenu par UC moyen augmente de 100€, donc que le niveau de vie augmente, mais que pour le reste il est probable que le célibataire voit son revenu par UC augmenter (par ménage diminuer) et que l’autre parent s’appauvrit a la fois par UC et par ménage.
Mais n’est ce pas pour cela que le niveau de vie est estimé en revenu par UC et non en revenu par ménage?
En fait je pense que vous redécouvrez la roue – ce qui est bienvenu en ces temps ou les roues sont souvent carrées.
La famille est une unité économique utile ce que la socialisation a tout va a tendance a faire oublier. C’est aussi une unité sociale utile dans la mesure ou elle présente l’intérêt de socialiser les jeunes mâles turbulents.
Il me semble que l’on pourrait même spéculer que dans un monde ou les femmes (a) ont des performances scolaires et sociales supérieures a celles des hommes, reçoivent un certain nombre d’aide sociales attachées au statut de mère (et de mère célibataire), et donc ne sont pas économiquement incitées a se marier avec des "porteurs de mur", alors (b) la stabilisation sociales de jeunes mâles en manque "d’affection conjugale" est plus difficile et la délinquance augmente. Cela nous entraîne t il trop loin?
Il est étrange que la libéralisation sociale ait entraîné aussi peu de résistance ou de débats alors que la libéralisation économique génère tant de fantasmes.
A quand une CGT des familles ou un blocage des routes par des prix Cognaq Jay?
Qu’est ce qu’une unite de consommation ? Un individu, enfant ou adulte ? Et l’augmentation du revenu, c’est pour chaque adulte ? Ce n’est pas tres clair, du coup, je crois que je n’ai pas bien compris le paradoxe que vous semblez vouloir souligner.
Je retiens quand meme le message disant que le nombre de personne a charge devrait etre pris en compte dans les seuils de pauvrete ou les aides sociales (mais n’est pas le cas ?)
Au final, je pense que l’exemple est assez bien posé, car il permet, ce qui est essentiel, de mettre à jour un type d’effet de structure particulier qui peut affecter profondément notre économie.
Ensuite, pour donner une réponse sérieuse aux questions (surtout 1 et 3), il faudrait un cas concret, mais je pense que ce sont deux éléments plus ou moins distincts, et que le premier est clairement plus important.
C’est vrai, il faut toujours se méfier des effets de structure.
Une remarque quand même, quand on dit que "la structure change", cela signifie bien quelque chose, et dans ce cas précis, cela signifit que des couples avec enfant se sont "transformés" en célibataires (avec ou sans enfant). Et pour ces gens là, il y a eu un appauvrissement réel. Du coup, je serai moins critique sur la statistique produite.
Parler en terme de catégories (et de structure) comme si celles-ci suffisaient à l’explication rend paradoxalement invisibles les mouvements de la structure. On fait comme ci la structure était un truc naturel (les gens se séparent, se marient que voulez-vous y faire) alors que le triplement du poids des célibataires dans une société ne peut être anodin.
Merlin: des "CGT des familles" il y en a un paquet. Cherchez bien… quand à penser qu’un divorce produit une famille monoparentale et un célibataire, c’est assez triste comme vision. Vous étiez où ces trentes dernières années? (note de lecture: c’est de l’humour, c’est dit non agressivement, mais ça croit manifester une pointe de vérité tout de même)
@clic
Vous avez raison, mais comment traiter d’un point de vue UC de la garde alternée ?
On peut modifier la simulation ci-dessus et supposer que la nouvelle répartition des ménages est
10 célibataires sans enfants
60 couples avec enfants
50 familles monoparentales "alternées"…
Si on leur applique les équivalences comme précédemment, on a encore augmenté le nombre d’UC (normal, tous les enfants monoparentaux comptent deux fois, on a donc 20 UC de plus, compte tenu de leur équivalence à 0,5).
Et donc le revenu moyen par UC baisse de nouveau (cette fois-ci d’environ 13%, pour une augmentation du nb de ménages de 10% (erreur dans mon premier commentaire…))
On "s’appauvrit" encore plus en partageant la garde. Ici encore, le logement va jouer très fortement…
Enfin, pour l’anecdote, j’ai supposé que les enfants avaient tous plus de 14 ans (équivalence à 0,5, alors qu’elle est de 0,3 en dessous). On remarquera donc que lorsque les enfants fêtent leur 14ème anniversaire les ménages "s’appauvrissent" puisque le nombre d’UC augmentent…
J’y arriverai…
Au début, il y a 100 ménages,
180 adultes et 180 enfants,
230 UC
A la fin (1), il y a 120 ménages (+20% !!!)
même nombre d’adultes et d’enfants (ouf !)
240 UC (+10, soit +4,3%, car 20 adultes passent de deuxième personne du ménage (équivalence à 0,5) à première personne du ménage (équivalence à 1).
A la fin (2), il y a 120 ménages,
mais on passe à 260 UC, car 40 enfants sont comptés 2 fois (avec une équivalence à 0,5 dans chaque ménage).
Le nombre d’UC a augmenté de +13% par rapport à la situation de départ. C’est toujours moins que l’augmentation du nombre de ménages.
Au total, il me semble que la convention des équivalences tient assez bien la route malgré sa simplicité et son caractère arbitraire.
Mais c’est vrai qu’elle est sensible à l’évolution sociologique de la population (augmentation des familles monoparentales). Et une part de l’évolution de la "pauvreté" provient certainement de cette évolution.
NB : lire 18 guillemets à "pauvreté". L’indicateur connu sous le nom d’Indice de Pauvreté Monétaire Relative étant à peu près tout sauf un indicateur de pauvreté. Mais il utilise les UC…
Interessant, c’est sur
Sur la question des politiques publiques, les Etats Unis avaient un programme a la fin des annees 90 qui visait a remettre les femmes seules avec enfant en couple (subventions a la clef) avec dans l’idee que cela luttait mieux contre la pauvrete. Je ne suis pas sure de ce qu’il est advenu et si c’était bien pour les enfants.
La France a un système d’incitation fiscale a la vie en couple qui essai de compenser la différence entre la situation couple+enfant et célibataire+enfant (demi part supplémentaire, caf etc.) et de diminuer l’impact des enfants sur le revenu. A l’étranger, il est souvent possible de pouvoir lisser le revenu sur le couple et les enfants peuvent quelquefois donner lieu a des réductions d’impôt mais rien de l’ampleur du quotient familial.)