Du marché comme virus de la démocratie ?

Intéressant texte sur Telos concernant la Chine et la responsabilité sociale des entreprises :

“La Chine est devenue l’un des pays où l’on parle le plus de responsabilité sociale des entreprises. Mais à la différence des pays industrialisés, cette exigence est portée non par la pression de la société mais par l’Etat. Cela pose de sérieuses questions aux promoteurs internationaux de la RSE.”

(Suite)

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1 Commentaire

  1. Je crois beaucoup à votre titre : le marché favorise la démocratie à long terme (20 – 30 ans). Sauf erreur de ma part, toutes les dictatures qui s’appuyait sur une économie de marché (pas d’économie de rente) des années 60 on évolué vers des régimes « démocratiques ».

    Cette évolution est déjà perceptible en chine, à travers par exemple, les mouvements de protections des propriétaires et inquiète grandement le PCC et est inéluctable avec l’augmentation du niveau de vie des chinois.

    Dans les dictatures, la loi n’a pas la même fonction que dans les démocraties : Elle interdit systématiquement. De la sorte, tous les citoyens sont hors-la-loi. Ensuite, en fonction des intérêts du moment, on sanctionne ou on ferme les yeux sur ces infractions.

    C’est de cette façon que le gouvernement chinois instrumentalise le RSE. Avec comme avantage supplémentaire la décrédibilisation un outils d’évolution de la société. Un peu comme Hassan II a combattu l’intégrisme en construisant une très grande mosquée en la finançant par des contributions obligatoires.

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