Ce que je vais lire cet été (ou pas…)

Hier, je me suis fixé comme mission de faire ma pile de bouquins pour l’été. Ça y est. Pas mal de trucs un peu ou carrément en retard. C’est le bon moment, en été. Bon, bien sûr, je ne lirai pas tout. Si ça peut vous donner des idées…

Économie

Luc Arrondel, Richard Duhautois, L’Argent du Football, CEPREMAP, 2018.

Françoise Benhamou, Politique culturelle, fin de partie ou nouvelle saison ?, La documentation française, 2015.

Richard Baldwin ,The Great Convergence, The Belknap Press, 2016.

Francesco Bongiovanni, Europe and the End of the Age of Innocence, Springer International, 2018. [Add : cette acquisition à la va-vite fut une erreur. Je l’ai laissé tomber par terre au bout de 30 pages. Je croyais que cet éditeur assurait un certain niveau de qualité ; je me trompais]

Ury Gneezy, John List, The Why Axis, Harper Perennial, 2014.

Marc Levinson, The Box, Princeton University Press, 2016 (2nd edition).

Phillipe Van Parijs, Yannick Vanderborght, Basic Income, Harvard University Press, 2017.

Gabriel Zucman, La richesse cachée des nations, Seuil, 2017 (2ème édition).

Eric Posner, E.Glen Weyl, Radical Markets, Princeton University Press, 2018.

Essais divers

Virginia Eubanks, Automating Inequality, St. Martin’s Press, 2018

Yuval Noah Harari, Sapiens, Albin Michel, 2015.

François Kersaudy, Winston Churchill, Tallandier, 2015.

Judy Pearl, Dana Mackenzie, The Book of Why, Basic Books, 2018.

Romans

Benoît Duteurtre, Le retour du Général, Gallimard Folio.

John Fante, Mon chien stupide, 10×18.

André Gide, Les faux-monnayeurs, Gallimard Folio.

Haruki Murakami, Chroniques de l’oiseau à ressort, 10×18.

Philippe Roth, Portnoy et son complexe, Gallimard Folio.

Mario Vargas Llosa, La fête au bouc, Gallimard Folio.

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3 Commentaires

  1. Dire que je termine à peine l’économie du bien commun de Tirole commencé l’été dernier….

  2. Bonjour,
    Ayant aussi opté pour le régime feignasse, je n’ai suivi cet été que des vidéos You Tube et me suis arrêté sur celles de Jancovici. Le gars ne recule pas devant les blagues un brin limites, ce qui n’est pas pour me déplaire. Et puis ça tranche avec la teneur dystopique de son discours (la dystopie est tendance par les temps qui courent, et c’est parti pour durer).
    Deux thèses pourraient amuser votre communauté bloggeuse.
    Il soutient d’abord que le développement d’énergies « propres » ne réduit pas la consommation d’énergies « sales », et même au contraire. C’est d’ailleurs ce qu’on observe (en Allemagne, en Espagne, en Chine…). Ceci n’étonnera pas ceux qui ont appris des rudiments en économie, mais les autres ? Quelle explication peuvent-ils avancer à ces évolutions, sinon une théorie complotiste ?
    (voir en particulier ses démêlés avec des écolos….).
    Sa deuxième thèse, dans le prolongement, fait au contraire un pied de nez aux économistes. Il soutient tout bonnement que le prix de l’énergie… Eh bien, ça ne compte pas tant que ça dans le système, vu au niveau mondial et sur longue période.
    Moi qui pensait que les théories économiques qui faisaient l’impasse sur le jeu des prix (genre ruissellement) étaient destinées aux bienheureux ignorantins, je reste interpellé.
    Ce qui intrigue (jusqu’à horripiler) est même la simplicité de sa thèse. Elle pourrait se résumer en l’équation B= f(E), où B est le bien être global (la somme des utilités des terriens, si on veut), E l’énergie en quantité (chaque mode étant converti puis agrégé), et f une fonction croissante.
    Un input du processus, l’énergie en quantité, une étape intermédiaire compliquée, pour ne pas dire bordélique (sur laquelle s’activent les économistes, mais dans une approche mondiale longue, autant laisser tomber…) et un output tout aussi simple : le bien être de l’humanité.
    Appel donc aux candidats à la réfutation, leurs réponses m’intéresseront et je les en remercie d’avance. Et si vous vient l’idée de faire un post sur le sujet, j’applaudirai.

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