Bonne perte sèche à tous…

Joyeux Noël.

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10 Commentaires

  1. La problématique est la suivante :
    malgré votre insistance pour qu’on vous laisse tranquille, on vous fait des cadeaux coûteux; vous voulez éviter de vous fâcher, que faire ?

  2. Mais je ne fais qu’offrir aux enfants ce qu’ils m’ont réclamé, je ne vois pas où est la perte sèche dans cette histoire.

  3. Finalement, billet sur les bains de champagne ou pas, j’en rajoute une couche pour le simple plaisir de poursuivre cette dispute un an après :

    Le raisonnement sur l’inefficience de Noël est à la fois faux et non pertinent. 1) Faux, car il suppose a priori que l’efficience de l’allocation devrait résider dans le moment du don, alors qu’elle réside dans le moment de l’achat des cadeaux. Comme je le disais l’année dernière, le cadeau une fois offert est un "déchet" de la cérémonie de Noël. Une fois donné, il n’est plus un "objet à offrir", sa mission est achevée, sa destination est atteinte. Le plaisir que peuvent procurer éventuellement ces déchets ne vient que par surcroît. Que ce plaisir ne soit pas entier ne remet absolument pas en cause l’efficience des transactions entre les acheteurs et les vendeurs de cadeaux, transactions qui constituent le marché de Noël. Dirait-on d’un marché qu’il est inefficient au motif que les biens qui y ont été acheté finissent en déchets pas ou peu utilisables? 2) Non pertinent, car dire de Noël qu’il est inefficient a autant de sens que de dire que la lune est bavarde ou la montagne paresseuse. Ce genre de combinaison d’éléments appartenant à des types logiques distincts peut faire de la bonne poésie, pas de la bonne économie.

    PS : si on souhaite a tout prix (et notamment au prix de la pertinence) remettre en cause l’efficience économique de Noël, ce n’est pas sur le degré de satisfaction des cadeaux qu’il faut s’attarder, mais plutôt sur les contraintes qui s’imposent aux acheteurs. Un marché efficient repose notamment sur la liberté de transaction, chacun étant libre d’acheter et de vendre. Or il est très mal vu de ne rien acheter au moment des fêtes. Il s’agit d’une sorte de vente forcée collective, ce qui est très probablement nuisible à l’efficience économique. Ce qu’il faudrait savoir, c’est combien de personnes se dispenseraient d’acheter si elles ne subissaient pas toutes ces sollicitations marchandes et toute cette pression sociale qui font les beaux jours de Noël.

  4. Je partage l’avis de EL. Sur mon blog, je traite de ce conditionnement qui s’exprime notamment à la période de noël. Ce qui me désole c’est que des gens prennent des crédits pour offrir des cadeaux et se mettent en situation financière délicate pour satisfaire aux sirènes du consumérisme…

  5. Moi je vais faire simple (pas comme ceux qui découpent des tartes…moi je les mange) :

    joyeux Noël

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