Quel est votre programme pour sortir de la crise ? Après tout, pour la majorité d’entre nous, à part notre grand mère (belle mère, mère, petit neveu, etc.), personne ne nous a demandé ce que nous en pensions…
Alors, on fait quoi ?
EDIT de Alexandre : Les meilleures idées seront reprises par La Tribune. N’hésitez pas à vous lancer!
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La finance manipule deux types d’instruments
Ceux qui font gagner à la hausse.
Ceux qui font gagner à la baisse (Put, Traker bear, certains certificats etc …
Gagner à la baisse est contre nature de l’économie, il faut taxer ces opérations lourdement et alimenter avec le produit un fond de solidatité.
LA CHINE…..LEURS DIRIGEANTS POLITIQUES ECHANGERONT: LEUR POUVOIR CONTRE DES YUANS, POUR L’EUROPE……
Comme chacun sait, "la politique consiste à acheter les voix des électeurs avec l’argent des contribuables" (citation dont j’ai oublié l’auteur)… auquel il faut ajouter deux autres sources : de l’argent qu’on a fabriqué soi-même ou de l’argent emprunté.
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est qu’il y ait des naïfs, même parmi les financiers professionnels, pour prêter aux gouvernements. Finalement, ils méritent bien ce qui leur arrive. Le problème c’est que l’argent qu’ils ont prêté, ça n’était pas le leur.
Je suis assez d’accord avec la proposition N°7.
J’ajouterai
– taxer les transactions financières et aligner la taxation des revenus du capital sur ceux du travail jusqu’à apurement complet de la dette.
– Prélever des charges sociales sur les produits importés et dégrever les charges sur les produits exportés, y compris en zone Euro, parce que in fine ce sont les différentiels de coût et la désindustrialisation qui s’en suit qui nous tuent à petit feu.
@elvin Vous avez tout à fait raison, beaucoup de propositions sont irréalistes, et partent du principe que nous sommes seuls au monde, ou qu’il est sans risque de provoquer la faillite du secteur financier.
Tout ce dont nous avons besoin, c’est de sauvegarder l’Etat et de ne pas le subordonner au diktat de la finance. Pour cela, nous devons établir des mesures de riposte graduée, à peu près acceptables par nos voisins (même si nous devrons taper du poing sur la table). Nous devons établir un rapport de force, et objectivement détailler une liste de mesures pratiques, assorties chacune de conditions d’activation. Bref, relever la tête et menacer nous aussi.
Par exemple, la mesure que je détaillais en #7 permet de commencer à s’affranchir des agences de notation, et surtout de responsabiliser collectivement le monde financier. Le fait de se donner la possibilié de décaler d’un mois le remboursement des dettes arrivées à maturité si le marché refuse une adjudication du Trésor à un taux raisonnable, ce n’est pas à proprement parler un défaut, mais cela permet de montrer les dents sans mettre l’économie au tapis.
Autre point peu abordé: toute mesure visant à tenir tête à la finance exige au préalable un budget à l’équilibre. Nous ne pouvons pas à la fois attaquer et quémander. Pour cela, la rigueur, parangon de l’idéologie libérale qui nous a conduit là où nous sommes, se révèle totalement inefficace, voire criminelle dans l’exemple Grec. L’argent est à rechercher dans l’activité, qui repartira d’elle-même lorsque le risque entrepreneurial sera mieux rémunéré que le risque financier. Encore un lot de réformes à imaginer…
1 Clamer que la BdF assurera son rôle de préteur en dernier ressort auprès de l’Etat français, au besoin en y envoyant le GIGN.
2 Aller négocier avec Berlin un plan de relance et une union de transfert*. En cas d’échec, imprimer des euros puis retourner à Berlin, ou attendre qu’ils sortent de l’euro.
3 Rétablir des formes de contrôle des capitaux (peut être y compris d’ans l’UE) pour forcer les pays industriels qui accumulent des euros à les dépenser.
*c-a-d un Etat fédéral ou une majorité européenne décidera de notre protection sociale. Qui en veut en France ?
@Vincent Grenier
"parangon de l’idéologie libérale qui nous a conduit là où nous sommes"
Ya pas un lapsus, là ? Vous voulez sans doute dire "l’idéologie ETATISTE qui nous a conduits là où nous sommes." ?
Bonjour, que d’idée donnée ici… Je vais donc proposer les miennes (on est là pour ça non ?)
La "crise" doit se résoudre à deux niveau : l’Etat et l’Europe.
Pour résoudre les problème chronique de nos diverses politiques budgétaires je proposerais :
1) de faire des économies (c’est facile à dire hein ? Mais ça va toujours mieux en le disant). Il serait possible de :
– arrêter les dépenses inutiles pour "boucler" un budget, comme par exemple l’armée qui fait rouler ses véhicules à vide afin de consommer les crédits carburants pour avoir les mêmes droits l’année suivante, ou les organisme divers qui dépenses sans compter en décembre => certes économies de bout de chandelles, mais économies quand même
– rationnaliser la gestion de notre état. Il y a trop de "gros" fonctionnaires. En gros il faudrait comme cela avait été proposé supprimer un ou deux échelon de gestion (département ?) => encore une petite économie de plus
– diminuer le nombre de nos représentant => plus de 500 députés c’est ça ? => on économiserait encore un peu
– autoriser le cumul des mandat mais pas le cumul des rémunérations (aïe on touche un sujet sensible : nos dirigeants)
– diminuer les rémunérations des politiques au pouvoir (c’est con mais ça donne l’exemple mine de rien)
– de répartir convenablement les effort en moyens humains dans les administrations et entre les ministères (on a besoin de policier, moins de prof ?)
– diminuer le nombre d’enseignant en zone où les mômes sont bien élevé par leur parents (après tout, une classe de 40 marmot très sage, c’est cool non (pour info j’ai toujours été dans des classes de 30 élèves et il n’y a jamais eut de problèmes), éduquer les parents pour les autres zones permettrait de même aux profs de mieux faire leur travail => économies sur le long terme sur le nombre de fonctionnaires
– et on pourrait encore en trouver d’autres
2) Mieux gérer nos recette, voir les augmenter :
– suppression d’une partie des charges sociales des patrons et des salariés => le salarié est mieux payé, le patron dépense moins => relance de la production dans notre pays. On double cette mesure avec la fameuse TVA sociale sur tout les produits (ou comment taxer les produits importé)
– on globalise tout les impôts (perso je ne sais plus combien j’en paie par an entre l’IR, la CSG, les taxes diverses…. => cela permet une meilleure connaissance et donc gestion des masses d’argent
– on choisit le prélèvement des impôts à la source => ça permet de gérer sa trésorerie bien mieux qu’avec le système actuel (pour l’Etat comme pour le citoyen)
– on supprime l’ensemble des niches fiscales et on remet à plat le barême des différents impôts
Bref, je n’ai aps d’idée pour augmenter les recettes, mais pour en faciliter la gestion oui
3) On investit correctement :
– achat d’action dans de grand groupe français pour en stabiliser l’actionnariat et en toucher les dividendes (cela permettrait aussi d’avoir son mot à dire)
– meilleure gestion des centres de recherche : qui sais aujourd’hui dire quel labo est étatique ou non, ce que les fonctionnaires y font et si c’est utile ou non ?
Pour la "crise" de l’Europe, je pense qu’il faut d’abord balayer devant sa porte (de coffre ou non) avant de vouloir donner des leçons, mais :
1) stabiliser notre monaie commune en aidant les pays en difficulté :
– rachats d’actifs de ces pays par l’UE (investissement), plutôt que par d’autres pays
– imposer plus de contrôle sur les politiques économiques des pays concernés, avec éventuellement une tutelle européenne sur ces pays
– stopper pour le moment les adhésions à l’Europe et à l’euro de pays tiers (il faut d’abord régler nos problème avant d’en créer d’autres)
(pour le moment j’arrête là, à suivre donc)
Sur le plan économique : abolir les normes d’urbanisme malthusiennes (surfaces inconstructibles, sites classés, hauteurs limites de construction, densité maximales d’occupation des sols)
Conséquence : toutes les grandes villes de notre pays se couvrent immédiatement de chantiers, sans qu’il en coûte un sou au contribuable. Le chômage commence à diminuer, l’argent à rentrer dans les caisses de l’état et des organismes de protection sociale.
Une fois les chantiers terminés et la pénurie de logements résorbée, le chômage ne recommence pas à augmenter pour autant car entretemps les loyers et les traites auront été divisés par 2 à 3 en province, 3 à 4 à Paris, laissant aux ménages un surcroît de revenu disponible (reste à vivre après avoir payé les charges fixes) suffisant pour alimenter un boom de l’emploi dans de nombreux autres secteurs : restauration, coiffure, loisirs, cinémas, boîtes de nuits, vins fins, décoration, etc.
Surcroît de revenu (et de temps) disponible encore augmenté par le fait que la longueur des trajets quotidiens (et leur coût) aura été considérablement raccourcie quand il y aura assez de logements en ville pour que tout le monde puisse résider à proximité de son lieu de travail.
Accessoirement les réseaux de transport publics et automobiles seront désengorgés, le gaspillage de l’énergie et des ressources naturelles jugulé, la pollution, le stress et toutes les désastreuses conséquences pour la santé publique et les caisses de sécurité sociale de l’exténuante transhumance quotidienne imposée à des millions de travailleurs par les normes d’urbanisme malthusiennes qui ont transformé Paris et les autres grandes villes en cités interdites pour le peuple, considérablement amoindries.
On pourrait aussi citer l’impact très positif de la baisse du chômage sur l’insécurité en général : moins de vols, de violences, de traumatismes, baisse des primes d’assurance, et donc nouvel accroissement du revenu disponible pour les ménages.
Mais il ne faut pas non plus se voiler la face : pour mener cette politique il faudra avoir le courage d’affronter une résistance acharnée de la part du lobby de rentiers qui tirent profit de la terrible pénurie de logements actuelle : propriétaires en place, banquiers, spéculateurs à la hausse, politiciens fascistes, clientélistes ou simplement véreux…
Il sera donc peut-être nécessaire de procéder par étapes. Dans ce cas, je propose les étapes suivantes (pas forcément dans cet ordre)
-interdiction des pied-à-terre et réquisition de tous les logements inoccupés dans toutes les zones frappées par des normes d’urbanisme malthusiennes,
-inscription de droit sur la liste électorale de la commune où l’électeur a déposé une demande de logement social, dés l’année d’inscription et sans attendre l’obtention du logement : la démocratie c’est quand ceux qui s’inscrivent sur les listes électorales choisissent ceux qui vont siéger au conseil municipal, en aucun cas l’inverse,
-aucun dossier de demande de logement social ne doit plus être refusé pour insuffisance de ressources.
Suite de mon programme dans messages ultérieurs.
Puis-je recommander à Gu-Si-Fang (com. 37) de lire "Le quai de Ouistreham", de Florence Aubenas (6€ en poche). C’est un livre sur la nécessaire flexibilisation de la main-d’oeuvre. Très intéressant.
Sinon, si on accepte cette prémisse que l’économie est au service de l’humain et pas l’inverse, il faut faire cesser cette "guerre de tous contre tous" qui est scienmment organisée depuis plusieurs décennies (pour faire oublier la lutte des classes). Le "format" de l’économie et ses modalités de mise en oeuvre en découleront avec le secours de nos très chers économistes qui se feront un plaisir de régler les problèmes techniques… La théorie moderne de la monnaie (MMT) pourrait aussi être d’un grand secours (voir ici par exemple: http://www.pauljorion.com/blog/?...
Dites donc, y’en a des aspirants dictateurs sur ce forum ! Et j’interdis ceci, et je réquisitionne cela, et j’impose des règles, et je ne rembourse pas mes dettes, … J’espère qu’aucun n’arrivera jamais au pouvoir.
Ma proposition reste la seule qui soit sensée. Je trouve que vous devriez me désigner gagnant du premier prix tous frais payés par le propriétaire de La Tribune. J’attend avec impatience mon séjour offert à Lille en Hotel Carlton.
On élit un économiste président et on arrête les remèdes de grand-mère pour l’économie
@Couard Anonyme
Étant donné l’état de la discipline économique, c’est une des pires solutions qu’on puisse imaginer…
@elvin : oui, j’ai tout de suite remarqué par tes interventions que toi tu sais clairement de quoi tu parles…
@Couard anonyme : mais moi je ne veux pas être élu président !
Vous êtes marrants … une fois ce replâtrage effectué, vous vous attendez à quoi ?
cette crise, c’est quoi, à l’échelle de l’histoire de l’humanité ?
vous avez tout faux, les médias et les politiques ont tout faux, et vous cherchez une solution miracle à un problème insolvable : comment avoir une croissance constante, infinie, dans un univers fini.
le noeud du problème, c’est le nombre, c’est nous. la seule façon de tenir le système propre à l’homme qu’est le capitalisme, c’est le nombre que nous sommes.
En fait vous voulez faire de la magie, tout simplement. et la sphère financière , qui se sert scandaleusement sur le monde, n’y est en fait pour rien, c’est l’arbre qui cache la forêt.
soyons raisonnables sur le nombre de naissances, adaptons nous à un nombre maximum: ce serait la théorie, difficilement applicable malheureusement. résoudre les problèmes de l’espèce humaine ? au stade oû nous en somme, c’est à peu près impossible, mais l’humanité est capable de merveilles parfois. on ne sait jamais.
vouloir résoudre quoi que ce soit en ne s’attaquant pas aux vraies réalités, que n’importe quel gamin peut comprendre, c’est de la folie collective.
par exemple : est-ce que c’est le nucléaire, les dégagements de méthane des vaches, les bagnoles, le pétrole, les avions, les cargos,les espèces disparues, etc etc … est-ce que c’est tout cela qui pollue ? ou est-ce que c’est ces milliards d’être humains qui ont l’intention d’être deux ou trois fois plus, qui s’en servent dans des proportions gigantesques ?
peut-on faire moins avec une logique du "toujours plus sinon on s’écrase" ?
less is more.
plus de monde = moins de terre pour tout le monde.
plus de monde = politiques de masses, dangereuses, civilisation du zapping, etc etc …
la solution contre la crise ( si parfois on arrive à fermer la gueule à certaines féministes modernes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, comme si leur combat juste était déconnecté de tout le reste ( après moi, la déluge, je me sers, allez vous faire foutre ) ) , c’est : LA CAPOTE !!!
et c’est très bien les filles, faites en plus des gamins , de futurs pollueurs, de futurs maillons en trop dont on ne saura pas quoi foutre. et comme on ne peut rien vous dire, qu’il vous faut vos bébés sinon vous vous cassez, on n’est pas sorti des emmerdes.
mais enfin, comment est-ce que vous voulez résoudre quoi que ce soit avec une vue à hyper court terme ? et à une échelle aussi minuscule que la France ? ( hollande – aubry ? mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ?? ) avec aucune vision cohérente et à long terme, … une politique quoi !
il n’y a plus de politique !
mesdames, vos gamins seront dans un monde tel, qu’ils ne pourront pas avoir de gamins eux mêmes.
nous ne sommes vraiment pas raisonnables.
alors cherchez des moyens de vous rassurer, par tous les moyens , c’est bien …
tout pour que l’on puisse continuer à se foutre dedans encore plus.
ni capitalisme, ni communisme. ( ni royalisme, ni anarchisme, ni dictature etc etc )
une nouvelle civilisation. à l’heure du développement durable ( enfin, en théorie ) , pensez humanité durable.
7 milliards, n’est-ce pas assez pour donner un avenir à l’espèce ? en l’occurrence, vu que la terre ne fait pas 5 millions de km de diamètre, c’est même trop. beaucoup trop.
les voilà les grandes lignes, si vous voulez vraiment une humanité épanouie.
ou alors ne pensez qu’à votre cul, à vos euros, à votre télé de merde, à votre vie de merde, et faites pas chier à oser parler de résoudre une crise humaine : ce n’est pas ça qui vous intéresse !
Réponse de Stéphane Ménia
Et c’est sur ce commentaire dont tout le monde aura sûrement saisi l’importance (s’exprimer ainsi lui a évité de se suicider ou surtout de tuer son voisin de palier) que je ferme les commentaires de ce billet. Merci à tous.