Au fait, vous feriez quoi, vous ?

Quel est votre programme pour sortir de la crise ? Après tout, pour la majorité d’entre nous, à part notre grand mère (belle mère, mère, petit neveu, etc.), personne ne nous a demandé ce que nous en pensions…

Alors, on fait quoi ?

EDIT de Alexandre : Les meilleures idées seront reprises par La Tribune. N’hésitez pas à vous lancer!

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50 Commentaires

  1. Moi, j’annonce d’ores et déjà aux marchés et aux agences de notations que je ne rembourserai plus rien. Ca les ringardisera car elles n’auront rien su prévoir, et cette majesté les impressionnera.

    Du coup, on n’a plus de dettes. On est à l’équilibre et on cherche juste à le rester. Dans deux mois on est ceux qui nous en sortons le mieux, et on retrouve toute notre crédibilité sur les marchés.

    haha.

  2. Ben concernant la Grèce :
    – défaut à 90 % (au moins) ; sorti de l’euro ; soutient de l’UE pour tenir les banques européenes pendant quelques temps. Eventuelle aide de l’UE à la grèce, mais seulement après dévaluation.
    – Pour le reste de l’europe, transfert de la souveraineté budgétaire à un organisme européen, en pratique allemand au moins pour la prochaine décennie. Eurobond, transfert de l’ensemble de la dette dans ce machin, et interdiction pour les gouvernements européens d’emprunter directement.

    En pratique,je suis sûr que ce scénario n’a presque aucune chance de se réaliser. Il y a quand même une injustice de l’histoire : pendant 1 siècle, on s’est battu contre les allemands qui voulait une hégémonie sur l’europe. Là, on la leur donne, et c’est eux qui n’en veulent plus !

    En théorie, je ne suis pas sûr non plus que ce scénario marche. Le problème en ce moment, ce cristallise sur la dette des états, mais son origine en Espagne c’est la dette privée, en Irlande c’est les bêtises de ses banques…

    Une mise sous tutelle budgétaire n’est peut-être pas suffisante pour assurer le bon fonctionnement de ce machin improbable : l’euro. Et une mise sous tutelle législative n’a aucune chance d’être acceptée.

    Maintenant, il y a deux autres scénarios :
    A> Eclatement de la zone euro, avec une recession à la clé autour de 10 – 15 % ;
    B> On continue avec des bouts de ficelles comme on le fait actuellement (enfin, cela suppose que le problème grec soit réglé, et rien que cela c’est difficile). Mais les problèmes se reposeront dans les mêmes termes à la prochaine crise mondiale.

    PS : c’est pour ce genre de question ouverte que le forum manque cruellement 🙂

    Réponse de Stéphane Ménia
    Pour le forum, je veux pas donner de faux espoirs, mais il y a une probabilité non nulle pour que je m’en occupe dans les jours à venir. Par contre, je risque de repartir à zéro…

  3. Il faut déclarer la guerre au chômage.

    Plan de relance à l’échelle européenne en ouvrant grand les vannes tant du budget européen que des états membres. Réforme de la BCE pour qu’elle garantisse les dettes des pays membres et qu’elle prennent autant en compte le danger du chômage que celui de l’inflation. Ce qui mène à 0% de taux d’interêt et augmentation massive de la masse monétaire. Tout faire pour générer de l’infation de l’ordre de 5% et faire baisser la valeur de l’euro. Continuer ainsi tant que le chômage n’aura pas été réduit à moins de 6% dans toute la zone. A plus long terme, prévoir une redistribution budgétaire européenne digne de ce nom et massifier les échanges linguistiques et les stages et emplois à l’étranger pour améliorer un peu la mobilité des travailleurs entre les pays européens.

    Plan totalement irréaliste étant donné la débilité et l’avarice pro-rentiers de nos dirigeants.

  4. – défaut partiel / restructuration de la dette de tous les pays (celles-ci étant de de toute façon insoutenables et leurs remboursements ne fera qu’enrichir ceux qui sont déjà plus riches)

    – instauration de quotas de création monétaire à chaque pays de la zone euro (d’environ 5% max de la masse monétaire de chaque pays) permettant aux gouvernements de se financer auprès de la BCE

    – instauration de l’allocation universelle permettant de simplifier l’administration fiscale et sociale, et ainsi d’avoir un service publique plus efficient et dont les budgets sont davantage maitrisables.

    – En ce qui concerne les banques, il faut transformer les créances obligataires des banques en capital (opération dite de "bail-in") afin de consolider le bilan des banques. En cas de défaillance, les refinancements de la BCE seront considérés comme du capital, justifiant ainsi la mise sous tutelle des banques par les pouvoirs publiques, à titre gratuit.

    – Diminution globale et progressive des effets de leviers des banques jusqu’à transiter vers un système de réserves pleines. Libéralisation des règlementations bancaires afin de permettre à de nouveaux acteurs bancaires d’émerger (notamment les acteurs du P2P lending / prêt entre particuliers).

  5. D’abord, une question de vocabulaire. Acceptons la réalité : la finance entraîne la Grèce au tapis, et l’intégrité de l’Etats Grec, quelles que soient ses fautes, est mise en jeu. Cela s’appelle une guerre.

    Nous devons donc prendre conscience de cet état de fait, et accepter le rapport de force. Cesser de courber l’échine, et passer à l’offensive.

    En attendant un règlement global du conflit, qui ne pourra, concernant tant l’Europe que les USA, se solder que par un défaut plus ou moins partiel, plus ou moins avoué, plus ou moins visible, les Etats doivent immobiliser la finance sans pour autant négliger l’interdépendance des milieux financiers et économiques. Immobiliser la finance, sans pour provoquer la faillite de l’économie toute entière.

    Pour cela, je propose une loi, à mettre en place au niveau Européen si possible, ou à toue le moins national, rédigée ainsi :

    Article 1. Le gouvernement fixe par décret le taux directeur de la dette publique. Ce taux est un compromis entre le taux refinancement établi par les marchés et les impératifs de soutenabilité de la dette publique.

    Article 2. Les titres de la dette publique arrivant à échéance au mois courant et destinés à être refinancés, ne verront leur principal remboursé que lorsque leur renouvellement aura été assuré à un taux égal ou inférieur au taux directeur de la dette publique.

    Article 3. Les titres n’ayant pu être remboursés à échéance verront leur maturité prorogée d’un mois, sans altération de toute autre caractéristique, notamment leur taux d’intérêt.

    Article 4. Le refinancement des titres sera réalisé dans l’ordre de leur échéance initiale.

    Voilà. Une fois la situation gelée, nous pourrons passer à la suite…

  6. L’urgence selon moi est d’annulé tout où partie des dettes d’état. Ce qui permet de respiré !

    Ensuite, repenser le système de création monétaire, supprimer les monopôles des banques et mettre en place un dividende universelle (cf la théorie relative de la monnaie) qui me parait l’outil le plus juste. Cette création monétaire pourrait être géré au niveaux régionales avec des conventions au niveau européen sur des quota à créer.

    Comme le dit Stan, La refonte des systèmes sociaux parait inéluctable.

    En revanche je suis très défavorable à une sortie de l’euro d’un ou plusieurs pays (comme le propose henri) : ça aurait comme effet d’accroître les ressentiments entre les peuples (souvenons nous de l’humiliation du traité de Versailles en 1919)

    Je suis défavorable également à faire la guerre au chômage, car la automatisation et la rationalisation aidant il y a de moins en moins de travail qui ont un sens.

  7. A) On ferme les bourses, dans leur forme actuelle, elles ne servent plus la société. Reste les investissements direct dans les entreprises et les matieres premieres, facilité par le net.(les bourses, c’est comme les greffes et tribunaux de commerce, c’était bien quand le net n’existait pas, maintenant ce sont des parasites des activités réelles.)

    B) plus que les lois antitrust, les lois anti-gros: ie, plus une entreprise est grosse, plus les choses doivent être difficile pour elle.
    (pour eviter ce genre de choses, notemment: http://www.popsci.com/science/ar... , entre autres). Pas d’aide, pas possible de detenir des brevets, plus de taxes, etc. La contrepartie étant que les petits et nouveaux arrivant ont le contraire (plus d’aide, moins de taxes, brevets, etc.).

    Avec ces 2 mesures, c’est la fin des inégalités, et des pouvoirs trop grand et trop concentré. (qui permet une puissance de feu supérieur à tous les autres pouvoirs.)

    Le problème, c’est comment faire passer ces mesures, vu que c’est directement s’attaquer aux plus puissants…

  8. Econoclaste-alexandre : mesuré par GS le NGDP ? Et quelles incitations pour qui pour le targeting ?

    Ma proposition :

    – Mise en place au sein de pays volontaires d’un revenu universel et inconditionnel à vocation européenne, distribué par une institution souveraine, ayant privilège de battre monnaie : son montant sera initialement fixé politiquement en fonction des moyens que voudront bien investir les états participant dans ce qui serait alors qualifié de plan de relance et révisé périodiquement, toujours par décision politique inter-étatique.

    – En contrepartie de quoi chaque état participant s’engage à voir l’ensemble des dispositifs et moyens d’aide sociale à terme absorbées par le revenu universel européen.

    – On laisse les marchés financiers s’amuser avec ça (pour rester poli) et fixer leurs prix, faire leurs singeries.

    Quand aux banques : les laisser choisir entre se vendre à qui voudra, y compris éventuellement à un état (le leur, ou un autre) ou un fond souverain.

  9. Il faut repartir de zero et supprimer toutes les dettes, qu’elles soient souveraines ou privés et recréer une nouvelle monnaie. Des mesures de sauvegarde gouvernementales permettraient à certains secteurs de survivre le temps de la transition (santé, alimentation etc.). On pourrait recréer une société où la finance serait interdite. C’est à dire qu’il n’y aurait plus de profiteurs d’un coté et de travailleurs de l’autre. Pour posséder son entreprise, il faudra y travailler. Dans tous les secteurs, un non professionel ne pourra pas être actionnaire de l’entreprise. Ce qui veut dire disparition de la spéculation, du trading, de la bourse ouverte à tous et , surtout, des banques d’affaires. Un monde basé sur le travail et la solidarité.

  10. Ouvrir la création monétaire à la concurrence. Explications ici :
    blog.turgot.org/index.php…

    Mais (question subsidiaire) : qui a vraiment le pouvoir de faire quoi ? Toutes les réponses, y compris la mienne, supposent un deus ex machina mythique qui pourrait tout changer d’un simple coup de baguette magique.

  11. nous sommes presses;c’est urgent et nous sommes pauvres !!!alors,demandons à la Lybie de rejoindre l’europe et avec les 200 milliards du guide plus le petrole ,nous devrions atteindre l’objectif !!

  12. Bon, déjà 12 propositions. Combien de réalistes ?

    – Le retour au franc a quelques avantages. Il n’empêche, au regard de ses inconvénients dramatiques pour ceux qui n’ont que leur travail comme source de revenus, il est à considérer en dernier ressort. Et quand bien même ! Le retour au franc décidé, les semaines nécessaires pour frapper notre nouvelle monnaie, pour préparer nos banques, seraient mises à profit par l’ensemble des agents économiques pour ruiner l’ensemble des avantages que le pays pourrait y trouver.

    – Je revenu universel est une idée que j’approuve. Toutefois, je ne vois pas comment la réaliser si nous ne sommes pas maîtres de notre monnaie. Il nous reste donc quelques pays à convaincre, pour qui l’urgence est ailleurs.

    – Le défaut direct, d’entrée de jeu, c’est la mort assuré. un défaut complet d’un groupe de pays européens enverrait directement au tapis l’ensemble des banques, des fonds de pension, des fonds spéculatifs, et des compagnies d’assurance de la terre entière. Avec son corrolaire de retraites capitalisées impayées, d’assurances incapables de dédomager quelque sinistre ou quelque frais de santé, de comptes en banques volatilisés (et ne comptez pas sur la garantie de l’Etat sur vos comptes en banque). Le retour à l’âge de pierre immédiat. Avez-vous lu "Ravage", de Barjavel ?

    En fait, à cette extrémité, les règles de l’économie ne s’appliqueraient plus, et c’est la politique qui primerait. Si l’Europe annonçait répudier ses dettes, dans l’heure, les USA seraient en guerre contre nous pour sauver leur peau. La banque centrale américaine garantirait les dettes publiques européennes en dollar, et les Etats-Unis, alliés à la Chine, revendiqueraient l’ensemble de nos actifs en échange.

    Question de survie.

    La finance est allée trop loin. Mais elle sait que nous dépendons d’elle. Nous lui avons confié un bien public: la monnaie. Elle s’en sert, et menace de tout faire sauter si nous ne payons pas toujours plus chaque année. Ainsi, avant d’imaginer recréer un système stable et juste, réfléchissons à désamorcer la finance sans tout faire exploser autour.

  13. Moi, je dirais pareil que Jacques Delors : http://www.lemonde.fr/economie/a... et, accessoirement, qu’il est encore un petit peu tôt pour recourir à l’arme nucléaire.

    (Et sinon, j’espère que les spécialistes rendront l’hommage qui lui est dû à Jean-Claude, qui part à la retraite dans quelques jours. Je sens qu’on va vite le regretter.)

  14. "Toutefois, je ne vois pas comment la réaliser si nous ne sommes pas maîtres de notre monnaie."

    Au contraire : c’est tout à fait irréalisable si, comme toujours en démocratie, une minorité influente a le contrôle de la monnaie par exemple en influençant l’état et comme toujours en pareil cas, souhaite limiter l’expansion de la masse monétaire.

  15. On fait comme on a toujours fait dans ce genre de situation et comme ont déjà commencé à faire les US et nos voisins Anglais, on euthanasie les rentiers à coup de planche à billet et après on recommence comme d’habitude…

    Il faudra probablement un peu de temps pour convaincre nos amis Allemand que c’est la seule solution viable à long terme mais ça se finira forcément comme ça.

  16. idéesmobiles: faire tourner la planche à billets ne pose aucun problème : la question c’est de savoir qui va recevoir ce qui sortira de la planche à billets.

    Donner de l’argent imprimé aux banquiers ou aux citoyens ? Les banquiers vous expliqueront que les citoyens, eux, font vraiment n’importe quoi avec de l’argent : comme par exemple nourrir et se chauffer.

  17. L’article dans La Turbine, c’était un appeau à troll ?

    Réponse de Stéphane Ménia
    Aucune idée… Mais il est évident qu’on va prendre. Ça commence à se voir.

  18. Pour envisager de changer les choses, il faut déjà attaquer fortement les deux grands fondamentaux défaillants : 1 : Le déficit commercial de la Nation (>50Mds Euros) , et le déficit chronique de l’Etat.
    Pour le premier sujet, ce déficit correspond peu ou prou au même montant que nos dépenses en carburants fossiles. Il faut donc un programme de transformation a long terme d’une bonne partie de ces dépenses en dépenses d’investissement de production d’énergies locales (toutes formes). Ensuite, il faut traiter le top 50 des dépenses extérieures, et refinancer ici la production de ce qui n’a pas de raison d’etre acheté a l’extérieur. Et ca re-créera du boulot ici.

    Sur le 2e sujet, il faut en plusieurs phases déplacer la dette de l’etat vers une dette envers le peuple (Livret AAA…), et ensuite, serrer le kiki a toutes les dépenses qui n’ont rien a faire au niveau de l’Etat (mais là, ca risque de coincer sévère)

    Une fois restaurés les fondamentaux financiers, on pourra envisager tout ce qu’on veut, a condition que cela consiste a simplifier le bordel dans lequel on vit.
    Certains parlent d’un salaire social pour tout le monde. Pourquoi pas, a la condition qu’il soit vraiment pour tout le monde, et remplace purement et simplement l’ensemble de toutes les autres formes d’allocations. En le versant a tout le monde, il est refiscalisé en fonction des autres sources de revenus de chacun… mais bon.. pas forcément trivial non plus ce genre d’affaire…

  19. Nat
    >L’urgence selon moi est d’annulé tout où partie des dettes d’état. Ce qui permet de respiré !

    Nicolas
    >Il faut repartir de zero et supprimer toutes les dettes, qu’elles soient souveraines ou privés et recréer une nouvelle monnaie.

    Ce n’est pas très sérieux, de très nombreuses personnes, banques, etc, détiennent de la dette souveraine,dans les assurances vies par exemple, vous spolieriez tout ce monde-là ? Et qui accepterait ensuite de prêter à la France pour qu’elle boucle son budget déficitaire depuis ’75 ?

  20. Surtout on ne touche pas aux rentiers. Apres 40 ans de galere j’ai atteint le Nirvana, alors ne faites pas sonner le reveil. Ou alors j’emigre en Allemagne avec Liliane.

    On pourrait aussi faire une guerre. On a des jeunes en surnombre, envoyons les au casse-pipe. La guerre c’est toujours bon pour l’economie.

  21. > Dépénalisation du cannabis et suppression de l’ensemble des niches fiscales pour les recettes. Relance sur l’armée européenne pour réduire les dépenses du budget de la défense.
    > Mise en place d’une allocation universelle et développement de coopératives pour la solidarité.
    > Monnaie distributive pour limiter la spéculation.

  22. L’excès de dette publique provient du manque de revenus: manque de revenus entraine moins de rendement fiscal et charges sociales trop lourdes puisqu’elles pèsent sur trop peu de salariés et trop peu de revenus. Le manque de revenus a aussi entrainé un endettement privé excessif mais nécessaire pour maintenir un niveau acceptable de croissance. Cet endettement privé a été en partie transféré aux États depuis 2008 aggravant le niveau de dette publique.
    D’ où vient ce manque de revenus? La croissance exponentielle de la productivité depuis les années 50 avait dans un premier temps été redistribuée aux salariés et petits entrepreneurs dans les années 50 et 60 par des baisses de temps de travail -2 jours de repos consécutif à partir de ces années- par des des augmentations de salaires permises par le plein emploi lui même entretenu par la baisse du temps de travail et par des hausses de prix (persistance d’une inflation non nulle) favorable aux petites entreprises. Depuis les années 70 les grandes entreprises ont obtenu de ne Pas diminuer le temps de travail en fonction des gains de productivité confiscant ainsi les marges dégagées et provocant une situation de chomage endémique qui exerce en permanence une pression a la baisse des salaires. Parallèlement l’explosion de la sous traitance écrase les revenus des PME pmi.
    La trace de ceci est la diminution de la part des salaires dans la valeur ajoutée de 74% a 66 % en moyenne soit 100mds € manquant aux revenus salariaux par an en France, mais pour les entreprises CAC 40 la part des salaires est seulement de 55%
    Bref sortir de la crise suppose à court terme des mesures financières et fiscales (traitement du symptôme) mais pour soigner la cause une réduction du temps de travail proportionnel aux gains de prof réalises depuis 1980 et financé par ce qui sera récupéré sur les dépenses de chromage allégées à due concurrence.
    Question pour finir pourquoi la durée moyenne de travail hebdo est de 37 h en France et de 30h aux EU et en Allemagne?
    2ème question: pourquoi tant d’écart de productivité entre France et GB?

  23. @Paul : Malheureusement, l’excès de dette ne provient que du mécanisme d’emprunt des Etats aux marchés et non plus aux banques centrales, et de rien d’autre…

  24. Pour l’Europe :
    – Fusion des présidences de la commission et du conseil
    – Un commissaire à l’économie, président des conseils européens écofins et de l’eurogroupe
    – Les budgets nationaux doivent être ratifiés par le parlement européen.
    – Eurobonds
    – Convergence de la fiscalité sur les entreprises et sur la finance

    Pour la France :
    – Simplification du droit et de la fiscalité des entreprises
    – Renforcement du statut des moyennes entreprises face aux grandes
    – Simplification de la fiscalité des particuliers (fusion IR/CSG, suppr. niches…)
    – Rationalisation des administrations
    – Plus d’indépendance pour les parquets
    – Politique volontariste de réhabilitation des communes déshéritées (transports…)
    – Plus de sous dans les écoles primaires, et mieux répartis
    – Valorisation des parcours courts du supérieur (BTS/IUT)

  25. Solutions:

    Principales etapes:

    1- Unifier le taux d’impots des pays membres de UE. Certains pays ne payent pas suffisamment d’impots par rapport a d’autres. Prendre l’exemple de la Federation Americaine. Aux US l’impot Federal est de 35%. En Europe, il faut creer un Impots Europeen ("IE") de 40% s’appliquant a TOUS les pays membres de l’UE. Ce taux pourra etre reduit lorsque l’UE sera remise sur les rails.

    2- Donner a l’UE le temps de collecter l’IE en prevoyant un Bailout Europeen ("BE") de la meme envergure si non plus de celui fait aux US en 2008 apres la faillite de Lehman Bros (le BE devrait s’elever a Euros 1.000 million).

    3- Concernant la Grece: Sur le court terme, monetiser/titriser les actifs pouvant generer des revenus certains et de ce fait reduire la dete Greque avec les produits de titrisation. Ceci permettra a la Grece de patienter pendant que l’IE est collecte. Une sortie de la Grece de l’Europe peut etre eventuellement une solution si la Grece ne peut mettre en place une procedure aussi efficace que la France ou l’Allemagne pour collecter les impots. Mais cela aurait un cout significatif qui pourrait etre absorbe par le BE.

    4- Remplacer l’unanimite des decisions des pays membres de l’UE par la majorite. L’unanimite ne fait refleter qu’un manque de confiance dans les autres membres de l’UE. La majorite doit absolument etre mise en place. Les societes multinationales (s’il en existait) qui doivent prendre toutes leurs decisions a l’unanimite des membres du Board ne sont absolument pas competitive et probablement au bord de la faillite.

    Autres etapes: les autres etapes, entre autres, concernent les legislations communes aux membres de l’UE comme celles du temps de travail, ou d’assiette du taux de l’impots qui doivent toutes etre unifiees pour que l’IE devienne globalement efficace.

  26. Ben, moi ce qui me troue le cul , c’est que vos réponses ressemblent globalement à du tralala d’expert. Êtes vous des experts ? La prochaine fois qu’un lecteur s’en prendra aux experts, je saurai comment lui claquer le bec.

  27. Il y a trop de dettes en Europe et pas assez d’argent pour les éliminer. Il y a un conflit d’intérêt entre le fait de laisser un pays comme la Grèce faire faillite et les pertes que cela représente pour nos banques. Il faut arrêter de prêter de l’argent aux pays en difficulté au travers d’un mécanisme européen car leurs dettes sont nos actifs. (Si mon banquier me prête 10 euros c’est mon problème, s’il me prête 1 million d’euro, c’est le sien). Ces pays sont souverains, ils feront faillite un jour et ils le feront lorsque cela les arrangera . Par exemple lorsqu’ils lèveront suffisamment d’impôts pour payer leurs dépenses sans compter les intérêts de la dette (solde primaire positif). Le plan de rigueur italien s’est enlisé a partir du moment ou la BCE a commencé a racheter de la dette italienne sur les marchés. L’Italie a un solde primaire positif . Il est donc extrêmement dangereux pour la France de prêter a l’Italie au travers de la BCE. Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours et si l’Italie décide de faire faillite, rien ne pourra l’en empêcher. La dette italienne deviendra un problème français. Ces milliards d’euros que la France prête ou garantit seront perdus et devront être compensés par des hausses d’impôts pour les français. Au lieu de jeter l’argent dans un puits sans fond il faut :
    – 1a: laisser la Grèce faire faillite. 1b : proposer des prêts au travers du FMI qui sera plus a même d’imposer la rigueur 1c : augmenter le capital de nos banques ou nationaliser. Le FMI a été créé justement pour ce genre de situations, ils ont l’habitude, et de plus cela permettrait de diluer les fonds nécessaires avec d’autres pays : USA , Chine, Brésil, etc… La Grèce peut choisir de garder l’euro ou pas.
    – 2: même chose pour L’Irlande, le Portugal,l’Espagne et l’Italie. Il faudra recapitaliser les banques européennes, l’EFSF européen devrait servir en premier lieu a s’assurer qu’aucune banque ne fasse faillite. On devrait aussi pouvoir utiliser la BCE dans ce cas précis.
    – 3 : La France doit le plus vite possible présenter un budget a l’équilibre. Nous sommes les prochains sur la liste, nous avons un des déficits primaires les plus élevés d’Europe et un historique de déficits (depuis 1974) qui ne parle pas en notre faveur. Il faut réduire nos dépenses , augmenter les impôts , diminuer le coût du travail et rendre notre société moins complexe : le code du travail compte 3200 pages et il augmente d’une page tous les 3 jours, le code fiscal est un monstre réglementaire qui rassemble près de 2000 articles que chacun est censé connaître, il y a 12 500 lois en France et 127 000 décrets . Il faut y ajouter 7 400 traités et 17 000 textes communautaires. Étouffant, ubuesque, personne n’a envie d’entreprendre dans ces conditions…

    Ne pas payer les dettes de la France revient a nous pénaliser nous mêmes . Les Français détiennent 46 % de cette dette, et il ne s’agit pas seulement des plus riches ( assurance vie, livret A, etc…). Utiliser la BCE pour effacer les dettes, ou prêter sans intérêt, revient a imprimer de la monnaie, qui ne vaut plus rien .
    Transformer l’EFSF en rehausseur de crédit comme il se négocie a Bruxelles est surréaliste . Des pays endettés , qui vivent au dessus de leurs moyens et qui ne sont d’accord sur rien, garantissent l’émission de leur propre dette auprès des investisseurs que l’on prend pour des idiots.
    Comme nous sommes gouvernés par des politiciens qui ne voient pas plus loin que la prochaine échéance électorale et par des bureaucrates Bruxellois arrogants qui pensent devoir tout régler au sein de l’Europe au nom de je ne sais quelle grandeur européenne, voila ce qui va se passer :
    – Mercredi, Bruxelles va dévoiler un "machin" auquel personne ne comprendra rien en nous assurant que tout est réglé, pour la nième fois. Comme d’habitude, les détails sur la provenance des fonds pour financer le "machin" (qui paye quoi) seront succincts mais le communiqué de presse foisonnera d’explications sur les instances et comités et commissions dont l’Europe doit absolument se doter pour éviter que la prochaine fois, blah blah blah…blah blah blah…Merkozy pour les allemands ou Sarkomel pour les français feront une déclaration conjointe, réaffirmant le soutien indéfectible de l’Europe a Athénes, jamais nous ne laisserons tomber l’euro, etc… Les marchés boursiers vont augmenter fortement et l’euro va s’apprécier, pendant quelques jours ou quelques mois.
    – La France va garantir des dettes et consentir des prêts a d’autres pays européens et va devoir recapitaliser ses banques. La dette potentielle de la France va augmenter et les taux d’intérêts vont augmenter également (ils augmentent déjà, il n’y a que Bruxelles pour croire que les investisseurs sont des idiots). La bulle immobilière va éclater , nous allons retomber en récession, cette fois bien plus forte qu’en 2008. Pour tenter de sauver ce qui peut l’être, les impôts augmentent fortement. La récession s’accentue encore plus. Pour l’instant, pas de réduction des dépenses ou très peu. Le pays est dans la rue et défile contre l’austerité et les cadeaux faits aux banques. Nous renions nos garanties européennes mais promettons de payer nos dettes. Nous demandons des compensations financières a la Grèce, a l’Irlande et au Portugal pour les prêts non remboursés en affirmant que nous avons été bernés et que personne ne pouvait deviner que ces pays feraient faillite. Des voix s’élèvent pour réclamer un abandon de l’euro , seule chance pour le pays de s’en sortir, en rappelant que c’était bien mieux avec le franc. Nous dévaluons dans la foulée, le nouveau franc de 40% a 50%. Comme nous ne produisons pas grand chose en France, l’inflation s’envole . Nous sommes tous collectivement, plus pauvres. Le modéle social français (que tout le monde nous envie), basé sur de la dette , vole en éclats ( plus personne ne nous envie). Le FMI avec cette fois a sa tête , un directeur général brésilien, nous prête gentiment, en souriant, 100 milliards de dollars (par tranches de 20 ) , comme nous l’avons fait pour eux maintes fois dans le passé , en contrepartie d’un plan de rigueur draconien (priorité aux réductions de dépenses : retraite a 70 ans, dégraissage dans la fonction publique, pas d’allocations familiales a partir d’un certain seuil de revenus, coupes claires dans les collectivités territoriales, TVA sociale, baisse des coûts salariaux , privatisation de la SNCF, etc… ). Le Président François Hollande laisse faire, le moment est venu de passer ces réformes et le bouc émissaire est tout trouvé, l’ignoble FMI. La droite, qui a tout intérêt a laisser la victoire aux socialistes en 2012, se délectera confortablement installée dans l’opposition et ne manquera pas de souligner que le plus grand plan de rigueur que la France ait jamais connu a été mis en place sous un gouvernement de gauche. Accessoirement, nous offrons leur indépendance aux départements d’Outre-Mer et a la Corse qui nous coûtent trop cher et que nous n’avons plus les moyens de soutenir. Curieusement, ils déclinent et préférent rester. De façon bizarre, également, la pénurie de logements dont la France a souffert pendant tant d’années, se résorbe comme par magie, maigre point positif dans cet océan de mauvaises nouvelles.
    – A partir de la, 2 possibilités : soit nous remettons nos affaires en ordre , reconnaissons que la richesse d’un pays c’est son industrie, produisons du gaz de schiste en Ardeche et peut-être du pétrole en Guyane, votons une loi responsabilisant les hommes politiques en cas de mauvaise gestion de l’argent public et clientélisme et remontons la pente, comme d’autres l’ont fait avant nous…
    Soit nous croyons au père Noël, instaurons l’allocation universelle, le partage des richesses et la demondialisation (sauf pour la saleté que nous laissons chez les autres, mais on veut bien leur pétrole, que nous payerons avec des conseils et des leçons) réinventons le communisme a la française et c’est la descente aux enfers.

  28. une solution qui fera grincer des dents , mais qui rendra a césar ce qui est a césar :
    – saisie des actifs , et nationalisation des banques. évidemment, en virant leurs actuels dirigeants et cadres incompétents, convaincus de libéralisme. laisser faire l’intérêt privé dans un secteur ou la règle devrait être l’intérêt public est une connerie monumentale.

    – abrogation des lois obligeant les états a emprunter aux banques privées , appliquée en France par Pompidou, n°2 banque Rotschild à cette époque. encore une fois les intérêts privés…

  29. Bonjour,

    Le problème actuel est que l’on a une devise européenne et des budgets nationaux, sans aucune solidarité entre les différents états. Aussi, les financiers constatent que les obligations d’états ne sont pas garanties au niveau européen, et donc malgré une devise unique, la défaillance d’un Etat européen peut arriver, la Grèce pour ne pas la citer. Or, si la Grèce fait défaut, pourquoi pas l’Espagne, l’Italie, le Portugal ou l’Irlande qui sont tous dans une situation également plus ou moins stable ?

    L’accord d’intégration à Euro prévoyait notamment que les Etats doivent respecter une certaine discipline budgétaire : dette à moins de 60% du PIB, et un déficit de moins de 3%. Objectif définit mais sans aucune contrainte en cas de dépassement.

    Dans la situation actuelle, la Grèce ne peut pas faire l’économie d’une restructuration de sa dette de -60 à -80 %, car malgré ce que l’on dira, un pays sur endetté ne pourra jamais sortir la tête de l’eau si l’on ne réduit pas sa dette car il est dans un cercle vicieux (récession accéléré grâce au mesure qui conditionne l’aide financière européenne et du FMI).

    Pour les autres pays : Irlande, Portugal, Italie… si l’on demande un trop fort effort budgétaire, ils iront tout droit en récession, avec l’impossibilité de rembourser leur dette.

    Ma solution serait de pouvoir offrir à l’ensemble des pays de l’Euro la possibilité d’émettre des obligation Européenne à hauteur de 60 % du PIB, qui serait garantie au niveau européen afin de leur permettre de bénéficier d’un taux intéressant. Au delà, les Etats devront se financer par leur propre moyen à un coût supérieur. Cela nécessite néanmoins que l’Europe puisse imposer des contraintes budgétaires et avoir des garanties sur des actifs du pays en question. Et au final, l’Europe devrait être en mesure de considérer un pays comme défaillant et donc de le mettre sous tutelle budgétaire.

    Ceci ouvre la voie à la constitution d’un ministère financier européen. Une étape dans l’intégration vers un système fédéral à l’américaine.

  30. "bong" a écrit sur le site de la Tribune en réponse à la question de l’Econoclaste le 22/10/2011 à 22:57 :

    Personnellement je pense qu’il suffirait de mettre un peu de relance par de grands projets. Relance du logement en aidant la construction neuve et en réquisisionnant des terrains agricoles à prix plafonnés: objectif avoir pour chaque français la propriété de son logement Pour relancer l’économie il faut le plein emploi et donc orienter les jeunes sur des filières porteuses et cesser de produire des diplômes bidons sous prétexte de faire faire des études supérieures à tout le monde. Les charges sociales sur l’emploi doivent être très sérieusement réduites de même que le fiscalité doit reprndre un niveau acceptable : actuellement une entreprise qui embauche est trop pénalisée. Aider les libres entreprises par une exonération de taxes et de charges sur une période de 5 ans. Prendre des mesures pour freiner les transactions financières : interdire les produits dérivés et autres créations nuisibles à l’économie. Taxer les transactions intraday suffisamment pour rendre inutilisables les programmes automatiques régissant les transactions financières à la bourse. Faire des économies à tous les niveaux de l’administration de la France: supprimer les avantages régaliens des hauts fonctionnaires et revoir le train de vie de l’Etat. Dégraisser l’organisation territoriale en réduisant le nombre de communes et d’administrations intermédiaire. Payer la dette en vendant les bijoux de famille et en taxant les biens immobiliers non directement utilisés ( résidence secondaires, bâtiments autres que professionnels , terrains non batis , logement non occupés ) Et couper drastiquement dans le budget du Ministère de la Défense , de la Culture. Tan que la dette n’est pas complètement payée.

  31. On nous sert une dramaturgie finement réglée comme une partition de musique: ou comment avaler des couleuvres de préférence avec du miel !
    On nous a affirmé que les banques avaient besoin d’augmenter leurs fonds propres : en réalité c’était pour les obliger dans un second temps à effacer 50% de la dette Grecque : Excellente initiative et qui aboutit enfin à une solution viable pour les Grecs et pour les banques. En effet: notons que les bq Françaises ont déja perdu en Capitalisation Boursière plus de 2 fois leur "Créances Douteuses" Grecques! ceci ne démontre que l’absurdité du capitalisme émotionnel, et prouve que l’on aurait pu effacer 100% de la dette Grecque et continuer comme avant la faillite de LEHMANN BROS en 2008 (grâce à l’attitude désinvolte de GW BUSH).
    Dans la vieille Europe la désinvolture Financière ne pouvant être de mise , il a fallu monter ce scénario puritain pour faire croire qu’on a sauvé quelque chose sans écorner aucune règle prudentielle , ce qui sauve la Face et sauve aussi l’Euro de tous les délires supressionistes et des Ultra Nationalistes qui ne se sont jamais résignés depuis l’adoption des différents Traités Européens qui poussent au FEDERALISME = Solution Finale pour l’Europe.

  32. Chaque speculateur doit savoir perdre on est tous responssable de nos actes pensee que l’on peut doubler le prix de son appart en 8 ou 10 ans c’est follie et ceux qui ont favorise cela sont les premiers qui devrait payer banques assurances ect…

  33. Les réformes qui ont marché historiquement sont celles qui étaient basées sur deux piliers : réduction des dépenses publiques et libéralisation/concurrence. C’est l’Angleterre sous Thatcher, le Canada sous Jean Chrétien, la Nouvelle-Zélande sous David Lange…

    Celles qui ne marchent pas : la planche à billets multifonctions (NGDP de Scott Sumner et Alexandre), la marche vers le socialisme radieux (Ernest-Mamadou), le défaut souverain sans réformes structurelles (henriparisien).

    Concrètement, ça donne : flexibilisation du marché du travail, libération du foncier et du marché du logement, suppression du statut de la fonction publique (yc celui des corps d’Etat), privatisations et concurrence, etc.

    Côté monnaie : à court terme arrêter toutes les mesures exceptionnelles et discrétionnaires de la BCE ; à moyen terme supprimer le cours légal. Côté banques : leur couper les vannes de la BCE et de l’argent public, laisser les banques en mauvaise condition négocier des conversions debt to equity, voire faillite.

  34. P.S. J’ai oublié un gros morceau : augmenter la durée de cotisation des retraites, baisser les cotisations, réduire la taille du pilier redistribution et faciliter l’apparition d’un gros pilier basé sur des comptes d’épargne individuelle par capitalisation.
    library.nu/docs/8WONIJ0C4…

  35. @stéphane : parfois, un groupe d’amateurs éclairés peut être au moins aussi pertinent que les experts, d’autant plus que ceux ci ne démontrent pas vraiment leur capacité a faire leur boulot. A leur décharge, il faudrait peut-être mettre les vrais experts aux manettes, plutôt que les copains des copains des copains… 🙂

  36. exclure la grece de la zone l’euro et la laisser se debrouiller toute seule ,elle a trichée sur ses comptes donc pas de pitie pour les pays fraudeurs.

  37. Puisque
    1) la dépense publique semble un poids trop lourd pour le pays
    2) que cette dépense est composée en majorité du traitement des fonctionnaires
    3) que l’Etat n’a pas vraiment de flexibilité à cet endroit.

    Je me dis que leplus difficile n’est pas d’augmenter la productivité dans ce secteur (encore que), mais de faire passer ce gain de productivité dans les comptes de l’Etat

    Une fois épuisé le moins difficile (réajustement de l’âge de la retraite, rationnalisation des embauche, suppression d’un échelon local), que faire de l’énergie libérée? (on ne va pas virer les fonctionnaires)

    Serait il possible de mutualiser leur force pour fournir à nos entreprises privées de la main d’oeuvre de service qualifiée qui leur manque aujourd’hui? Une espèce de société de service étatisée en quelque sorte?

  38. 1) Un gouvernement de colonels en Grèce,
    2) Un Caudillo en Espagne
    3) Peut être un Duc en Italie.

    Puis le nord de la méditerranée déclare la guerre au Sud de la méditerranée.

    Cela supprime 5 millions de chômeurs grâce à la mobilisation générale et mets le reste de la population au travail pour fabriquer des armes et des fortifications.

    Apres un an à attendre, on lance l’offensive et en cinq ans on a 15 millions de morts de chaque coté.

    Ceci qui supprime le chômage pour 25 ans.

    Bien sur il faut reconstruire tout ce qui est détruit.

    Ainsi on sort des trente piteuses et on retrouve les trente glorieuses (au moins pour les survivants).

    PS: je n’ai rien contre le sud de la méditerranée mais les russes sont rincés et les chinois sont vraiment trop loin (en plus ils maintenant seraient capables de nous mettre une pâtée).

  39. Il convient d’accompagner tout résolution de crise, telle qu’élaborée à Bruxelles d’une mesure unique, phare, qui sera la pierre angulaire des nouveaux échanges internationaux.
    La communauté européenne proposera que tous les traités régissant le commerce international -de l’acte unique au WTO- contiennent la clause suivante: "La marge du producteur de tout produit ou du prestataire de tout service proposé au commerce international, doit toujours être supérieure ou égale à la somme des marges de tous les autres intermédiaires".

    Cette simple mesure, même dévoyée, permet de remettre Un peu de logique dans les échanges mondiaux. Elle redonne de la compétitivité à l’industrie locale, réduit la destruction du tissu industriel, réduit les émissions de gaz à effets de serre, lutte contre le chômage, ne pénalise pas plus les pays émergeants que les autres.

  40. 1) Sur la réforme de l’Etat grec :
    Il ne peut y avoir d’administration efficace sur un pays constitué certes d’une partie continentale mais aussi de milliers et milliers d’îles, qui constituent autant de microéconomies. Il faut réfléchir à un statut particulier pour la Grèce, avec un budget continental. Seule la Grèce continentale devrait faire partie de l’Euro, les îles étant associées d’office (un peu comme le vatican, Monaco….) sans que le PIB des îles et les dettes des îles ne pèsent sur la zone euro.
    Sur la Grèce continentale, il faut tout restructurer, en particulier les moyens coercitifs du fisc grec.
    2)Sur les dettes de la Grèce :
    Je propose de substituer le fonds européen pour chaque remboursement d’emprunt obligataire à venir pendant les 5 prochaines années, et de rééchelonner la dette ainsi contractée progressivement par substitution, sur 50 ou 100 ans (après tout l’Allemagne vient de finir de payer les réparations de la premières guerre mondiale…)
    3) Sur les déficits à venir de la zone euro (dont la Grèce…) : il faudrait une modification des traités pour que pendant 3 ou 4 ans les Etats de la zone euro se financent auprès de la BCE exclusivement, afin de faire perdre un maximum d’argent aux spéculateurs hors zone, pour que les banques consacrent leurs fonds au financement de l’économie plutôt qu’au financement des états. Concrètement, la dévaluation inévitable de l’Euro qui s’ensuirait nous apportera une bouffée d’air frais (on avait 3% de croisance quand l’Euro, en 2000, était à 0,80$…), et obligera à une vraie révolution en matière de consommation énergétique, pour les échanges commerciaux…

  41. Il faudrait imposer une baisse de 1% ou plus, sur tous les budgets (Etat, collectivités publiques, établissements publics; sécurité sociale, allocations familiales etc…) par an, et ce pendant une durée de 5 ans. Ensuite, il faudrait faire une évaluation de ce dispositif.

  42. je m’étonne que personne n’y ait pensée :

    baisser comme en espagne le salaire de nos politiques, députés, sénateurs, etc ….
    comme en espagne, leurs salaires a baissé de 20%, je propose 10% de 8000€, ce qui leur permettra encore de vivre quand 13.5% de la population émarge a moins de 950€.
    revenir sur la loi debré, les allocations aux deputé non réellus pendant 5 ans, un bon petit salaire sans nécessité de faire des actes positif d’emploi.
    et revendre les avions présidentiels et passer à la visio conférence.
    faites le calcul il n’est pas négligeable

  43. A mon avis, le rôle d’un état est de créer les infrastructures nécessaires au bien être de chacun et non de rendre les populations dépendantes de son bon vouloir.
    Au niveau mondial, il faut arrêter la course au toujours plus et trouver un équilibre entre population et bien-être de cette population. Imposer des états Laïcs.
    Au niveau européen, allons au fond des choses, créons un vrai état européens en remplacement des états actuels et supprimons toutes ces administrations parasites et inutiles (sénat, parlement, …).
    Au niveau local, trouvons l’harmonie nécessaire à l’épanouissement de chacun.
    En conclusion, la crise actuelle n’est que le résultat d’un train de vie extravagant et d’irresponsables qui ne pensent q’à profiter d’un système. Elle ne peut se résoudre que par une remise à plat de ce dernier et l’épuration du système actuel basé sur des privilèges et la corruption.

  44. Tout ça est vraiment désolant.
    Les trois-quarts des propositions (au moins) n’ont aucun rapport avec le problème, sont impossibles à mettre en place et dans la majorité des cas aggraveraient la situation au lieu de la résoudre.
    Il y aurait un bouquin à faire en reprenant une à une ces propositions pour montrer l’absurdité et/ou l’irréalisme de la plupart d’entre elles. On pourrait l’appeler "Nos folies économiques".
    Je ne sais pas qui sont les répondants, mais il y a encore du boulot à faire pour que les Français comprennent ne serait-ce que le B.A. BA de l’économie (réelle).

  45. Chaque jour la BCE prête des milliards aux banques européennes à un taux compris entre 0 et 1%. Celles-ci utilisent , entre autres, cet argent pour acheter des obligations souveraines rémunérées entre 2.5 et 18%. Les traités européens interdisent à la BCE de prêter directement aux Etats, donnant ainsi une rente aux banques. Les politiques sont-ils conscients de leur soumission aux puissances financières? Bien sur. Il faut faire cesser cette situation, modifier les traités pour que la BCE puisse prêter directement aux Etats au même taux qu’elle prête aux banques privées. Une partie de la crise sera ainsi réglée. La BCE pourrait aussi racheter aux banques les obligations souveraines, et réduire les interêts à payer par les Etats. Les seuls perdants seraient les bénéfices des banques. La crise actuelle serait réglée au grand dam des spéculateurs.
    Parallélement il faut s’atteler à un gouvernement économique de la zone euro. Beaucoup de travail pour nos dirigeants!!!

  46. Faire payer un impot minimal a tout revenu du travail ( pourquoiun ouvrier gagnant le smic paie des impots quand une nourrice gardant des enfants est exonérée ?

  47. la crise qu’on traverse est le fruit de la corruption au sens large (perversion de la vérité en échange d’avantages réels ou supposés); une des lois de la nature nous apprend qu’on ne peut pas résoudre un problème sans traiter sa cause. jusqu’alors …

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