Le bonnet d’âne du jour est décerné à Alain Faujas, du Monde, pour l’article “une Europe protectionniste?” dans le Monde d’aujourd’hui, dont la conclusion mérite la médaille d’or de l’ignorance économique :
Cela permettrait aussi de régler un vieux compte avec l’économiste David Ricardo (1772-1823) qui, dans sa théorie de l’avantage comparatif, conseille à chaque pays de se spécialiser là où il excelle. Mais comme la Chine se “spécialise” dans tous les domaines, grâce à ses salaires et son yuan très bas, pas question de lui laisser le champ libre !
Ce à quoi la réponse ne peut qu’être qu’un hoquet consterné.
Considérons deux individus. Le premier est Zinédine Zidane. C’est un fait peu connu, mais grâce à ses talents athlétiques, Zidane est le champion du monde de la tonte de pelouse. C’est ainsi qu’avec deux heures de travail, il peut :
– soit aller tourner une publicité pour une marque d’eau minérale (toujours les mêmes gestes… la chaussette gauche… puis la droite… puis une gorgée…) qui va lui rapporter 100 000 euros.
– soit tondre la pelouse de son vaste jardin, ce qui va lui rapporter… une pelouse tondue.
Considérons un second individu, jardinier de son état. Il est moins fort en jardinage que Zinédine Zidane, ce qui signifie qu’il lui faut quatre heures de labeur harassant pour tondre une pelouse de la superficie de celle de Zidane. En quatre heures, il peut également se faire recruter par une agence d’intérim, et gagner 80 euros.
On peut noter une chose évidente : Zidane est plus productif dans toutes les activités que le jardinier. Il est deux fois plus performant en jardinage; il est infiniment plus performant dans l’activité consistant à aller vendre ses services sur le marché du travail.
Si l’on en croit Alain Faujas, il n’a rien à gagner à se spécialiser et à échanger avec le jardinier puisqu’il “excelle en tout”. Pourtant, il n’est pas très difficile de voir que nos deux compères ont un intérêt très net à échanger. Supposons par exemple que Zinedine Zidane aille tourner sa publicité, et paie le jardinier 150 euros pour tondre sa pelouse. Quels sont leurs gains issus de la spécialisation et de l’échange?
– Zidane, en deux heures de travail, a gagné 99 850 euros + une pelouse tondue; une consommation qu’il n’aurait jamais pu obtenir en fonctionnant de manière autarcique.
– le jardinier a gagné 150 euros en 4 heures de travail; un revenu dont il n’aurait jamais pu rêver sans cet échange, lui qui auparavant gagnait 80 euros toutes les 4 heures.
Ceci, c’est ce qu’on appelle un avantage comparatif; transposé à deux pays, cela signifie que même un pays plus productif en tout trouvera un intérêt à échanger avec des pays moins productifs que lui dans tous les domaines. La seule possibilité pour que les deux pays n’aient aucun intérêt à échanger, dans ce cadre Ricardien, c’est d’être exactement semblables, auquel cas ils n’échangent rien et ne s’en portent pas plus mal (les économistes ont depuis l’époque de Ricardo montré que même des pays semblables avaient intérêt à échanger, mais ceci est un autre sujet).
A. Faujas, en laissant penser qu’un pays peut avoir intérêt à se spécialiser dans tout et que cela montre que Ricardo a tort, ne fait que montrer l’étendue de son ignorance pour un concept qu’on apprend en début de première année d’études économiques, voire même au lycée. Il commet une confusion classique, entre avantage absolu (avantage de productivité d’un pays par rapport à un autre) et avantage comparatif (avantage qui provient du fait que lorsqu’on est très bon dans un secteur, faire autre chose coûte cher et il est préférable d’acheter auprès d’autres).
La réflexion sur le “yuan dévalué” est tout aussi risible, en suggérant que pouvoir payer ses achats moins cher est un appauvrissement pour l’acheteur. Comme disait l’autre, vite fermons nos frontières et nos volets au soleil qui ruine nos marchands de luminaires en offrant sa diabolique lumière gratuitement…
Après tout, qu’Emmanuel Todd, objet de cet article, soit ignorant en économie, c’est un fait bien connu : il a même consacré un livre entier à se glorifier du fait. Mais d’un journaliste rédigeant une chronique économique, on attend un niveau de connaissance au moins égal à celui d’un élève de lycée. Est-ce vraiment avec des articles aussi lamentables que “le Monde” espère gagner des lecteurs?
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Il y a un biais à ce raisonnement.
Il suppose la taille du marché infini. C’est à dire que Zidane peut passer toute sa vie à faire des publicités pour Evian ou au minimum à gagner plus de 150 $ les 4 heures.
Il me semble que Ricardo parlait de manche de canne et de chapeau… Mais une fois que le chapelier a fabriqué tous les chapeaux que le marché pouvait absorber, il a tout intérêt à fabriquer ensuite des cannes et ruiner ainsi le canetier.
PS : Je n’essaye pas de défendre l’article du monde et dire que la chine se spécialise en tout est une bêtise : un yuan faible, c’est la porte ouverte aux investisseurs internationaux et une porte fermée aux investisseurs chinois.
henriparisien : non. Si Zidane veut utiliser son temps libéré par les échanges au loisir, rien ne l’en empêche; et cela ne change strictement rien au raisonnement.
"Mais d’un journaliste rédigeant une chronique économique, on attend un niveau de connaissance au moins égal à celui d’un élève de lycée."
Sans grand espoir que l’info mène à quoi que ce soit de constructif, je signale qu’il existe en théorie une association des journalistes économiques et financiers (siégant dans les locaux du conseil économique et social, rue d’Iéna) à laquelle il serait peut-être possible de s’adresser ?
ajef.asso.free.fr/
A défaut, un jury citoyen d’économistes tirés au sort du bistrot du coin pourrait décerner prix et distinctions aux intitulés choisis aux personnes revendiquant l’autoriat des plus remarquables productions d’inconscience économique du moment.
"il a tout intérêt à fabriquer ensuite des cannes et ruiner ainsi le canetier." sauf que le canelier ainsi ruiné ne pourra plus acheter ni chapeau, ni canne. Croire qu’un Etat a intérêt à ruiner les autres, c’est comparer les Etats à des entreprises en concurrence, et ne pas voir que le commerce international est fait d’échanges.
C’est en fait Faujas qui pense que le marché du travail chinois est infini, que les chinois pourraient tout fabriquer pour le monde entier et donc "nous piquer nos emplois".
Certes, le texte de Faujas laisse planer une certaine ambiguité (parle t’il des avantages absolus ou des avantages comparatifs ?)…mais votre post est particulièrement malhonnête.
L’apologue de Samuelson (ou de zidane), un bon outil pédagogique, ne peut pas tenir lieu de démonstration, vous le savez bien.
Si on se place sur le terrain scientifique,quand on invoque la théorie de Ricardo, il faut l’accompagner de son jeu d’hypothèse (par exemple, dans ce modèle, et son prolongement HOS, il est supposé une technologie identique, une immobilité internationale des facteurs, et une mobilité interne des facteurs, y compris le travail !).
A partir de là, puisque manifestement la réalité ne correspond pas au modèle, il peut être logique d’amender les politiques économiques (tenir compte des rendements croissants, tenir compte des avantages comparatifs construits, tenir compte des variations monétaires, cf. Allais, tenir compte de la taille des économies, cf. Samuelson récemment, etc.).
Je suis particulièrement choqué par le ton et l’arrogance que vous manifestez : la science économique est traversée de débats sur ce point précis (voir par exemple la récente polémique Samuelson/Bagwhati)et vous ne pouvez pas l’utiliser comme un outil de légitimation de vos croyances (et abuser de l’argument d’autorité).
Même les élèves de lycée, au moins en ES, font preuve de plus de recul et de mesure sur ce sujet. L’ironie facile ("risible") et l’insulte (ignorance économique de Faujas et E. Todd) ne font que vous décrédibiliser.
C’est dommage, car vos articles sont en général plus interessants, instructifs et mieux argumentés.
Il y a aussi une erreur ici : "chaque pays de se spécialiser là où il excelle." Ca, c’est un avantage absolu, tel que promu par Smith. L’avantage comparatif, c’est l’idée de développer le secteur dans lequel le pays est le moins mauvais. La différence est importante puisque la théorie de Ricardo aboutit à l’idée que toutes les nations ont intérêt au libre-échange, pas seulement celles qui disposent d’un avantage absolu (les "champions").
La seule chose que démontre Ricardo, c’est qu’il est LOGIQUE, que dans un esprit d’accroissement de la richesse commune (il ne dit rien du partage), les deux pays se spécialisent la ou leur avantage comparatif est le plus grand.
Il ne dit pas ce qui se passe lorsque l’un des pays, ou les deux, ont une logique différente. Il est possible que les M. Todd Chinois, et ils peuvent être nombreux, pensant assez correctement qu’il n’ont pas de leçon a prendre de l’Occident en matière de croissance et de partage coopératif de la richesse, poursuivent une logique différente orientée sur leur seul enrichissement a eux.
A ce moment la vous avez besoin d’introduire une autre équation afin de démontrer que cela n’est pas possible. Quelque chose du genre Achat = Vente, qui fait que personne ne peut prétendre a la domination mondiale de la vente car il ne rencontrerais pas de demande solvable. Il y aurait bien la possibilité qu’il nous prête l’argent qui nous servirait a acheter ses produits, mais c’est une stratégie dangereuse et assez limitée.
Il ne suffit pas d’expliquer la théorie des avantages comparatifs aux gens, ils faut aussi leur dire pourquoi les règles du jeu doivent être respectées. En temps de paix, bien sur.
Je ne crois pas qu’il suffise de brandir la « loi » des avantages comparatifs pour évacuer le problème soulevé dans l’article du monde.
Pour qu’un équilibre s’établisse entre Zidane et votre quidam, ou entre le chapelier et le cannelier, il faut que le marché soit illimité par rapport aux ressources dont disposent le chapelier et le cannelier.
Si ce n’est pas le cas, lorsque le monsieur qui fabrique des chapeaux a saturé son marché, il se retrouve avec des ressources qu’il peut utiliser pour fabriquer des cannes. En faisant ça, il dégradera sans doute la rentabilité de ses ressources, mais il accroîtra quand même ses revenus. Il n’a donc pas intérêt à laisser de la place au cannelier.
Ou alors, si j’ai dis des bêtises, dites moi où !
La réponse de Pierre « sauf que le canelier ainsi ruiné ne pourra plus acheter ni chapeau, ni canne » est une fausse réponse. L’objectif de Coca Cola n’est pas de vendre son produit aux employés de Pepsi.
Quant à la Chine, et c’est pour cela que je ne rejoins pas du tout l’analyse du monde. Elle dispose d’une main d’œuvre bon marché et en grande quantité. Et elle en fait profiter le reste du monde en produisant des produits peu chers. Tant mieux pour le reste du monde, et tant mieux pour la chine.
Quant au futur, ses ressources en main d’œuvre ne sont pas inépuisables, il y a une certaine hausse des salaires en Chine et on peut espérer que dans 30 ans – sauf gros problème politique – 1 milliards de personnes seront sortis du sous développement.
Ce qui est regrétable, au-delà de l’outrage faite par M. Todd à l’intelligence de 3 économistes renommés pour la qualité de leur travaux et au-delà du coté vindicatif du journalisme de contoir, c’est qu’il me paraît de plus en plus difficile de trouver des analyses, dans les journaux, à la télévision ou dans sur des tribunes politiques qui ne sacralisent pas les "75% de français qui pensent" ceci ou cela.
Moi je veux bien que le "citoyen-expert" soit aujourd’hui l’alpha et l’oméga de la société française mais parfois il raconte n’importe le citoyen-expert. Moi j’y connais rien en médecine et, franchement, c’est pas demain que je me ferai soigner par un "citoyen-médecin".
Encolère : visiblement, l’énervement vous fait perdre votre discernement. Ce n’est pas moi qui parle des avantages comparatifs, c’est M. Faujas qui les évoque en commettant un énorme contresens. S’il a envie de parler d’autre chose, qu’il ne parle donc pas de théorie ricardienne. De même, l’ignorance économique est revendiquée par E. Todd lui-même, qui explique dans son livre que la connaissance économique est une "illusion". Quant à tous les "amendements" que vous évoquez, j’aimerai par curiosité savoir dans lequel on se retrouve avec un pays qui produit tout au détriment des autres parce qu’il "excelle en tout" et joue de "manipulations monétaires". Quant à Samuelson, son argumentaire n’a rien à voir avec la taille des économies : il explique simplement qu’en présence de certains effets d’économies d’échelle, la croissance chinoise pourrait en théorie appauvrir les USA… à cause d’une hausse de prix des produits chinois empêchant les américains de s’enrichir en achetant ceux-ci.
MC : effectivement, Faujas confond avantage absolu et comparatif. Une erreur d’élève de lycée.
Adam S : non, cela n’a rien à voir avec la répartition mais uniquement avec l’intérêt bien compris des uns et des autres, ni des "règles du jeu".
Henri : Non. là ou la demande joue dans le modèle ricardien, c’est en créant éventuellement une limite à la spécialisation. Dans l’exemple cité, si Zidane n’a qu’une pelouse et que le jardinier dispose de 100 heures de travail, il ne va pas être à plein temps jardinier de Zidane. Cela ne change rien à l’intérêt de la spécialisation et de l’échange. Surtout le problème n’est pas là, mais dans le fait de sortir une bouffonnerie comme "la Chine, qui excelle en tout, montre que Ricardo a tort".
Corse-Economie : Oui, et personne n’a envie de monter dans un avion dans lequel chaque passager explique au pilote comment il doit décoller. En matière économique, c’est toutefois un trait culturel. Après tout, Mitterrand, à l’époque ou il était président, interviewé dans une bibliothèque, s’était vu demander par le journaliste s’il y avait un livre d’économie dans la bibliothèque, avait répondu "non, aucun", avec un large sourire de fierté.
Je pense que vous avez tort de prendre l’intervention de Adam S. par dessus la jambe. Que se passe-t-il en effet si la Chine se moque de "l’intérêt bien compris" et décide de produire tout? Pour reprendre l’exemple de Zidane, que se passe-t-il s’il fait la pub ET tond le gazon, quitte à y perdre un peu par rapport à la situation d’échange? Car une fois ruiné le jardinier incapable sera à la merci de Zidane (celui-ci ayant sacrifié un peu de ses gains possibles avec l’échange pour augmenter la différence de richesses d’avec le jardinier).
Juste une petite rectification à la lecture du commentaire de "encolère":
Les technologies ne sont pas identiques dans le modèle ricardien. C’est au contraire un modèle qui explique l’échange par les différences de technologies qui concrètement correspondent à des différences dans le besoin unitaire en travail pour la production des biens.
Par ailleurs, relaxer les hypothèses du modèle ricardien n’enlève rien à l’avantage comparatif qui reste la théorie la plus solide qui existe en économie comme le constatait Samuelson lui-même.
Deux liens pour ceux qui veulent en savoir plus (un peu techniques cependant):
http://www.fordschool.umich.edu/...
ideas.repec.org/a/ucp/jpo…
Le second lien est la première étude empirique qui vérifie l’avantage comparatif (en analysant tous les biens échangés par un pays).
Donc avant de dire que la réalité ne correspond pas au modèle, il faut un peu se renseigner. (Surtout que le modèle par définition n’est jamais identique à la réalité, il en est une simplification pour la même raison que votre carte routière est différente d’une photo satellite, mais c’est un autre sujet).
Il est dommage que mon cours d’économie internationale soit au fond de ma cave. Sans cela, je retrouverai la référence à laquelle je faisais récemment allusion (leconomiste.free.fr/notes… désolé pour l’autopromo. Il existe un résultat, assez convainquant me semble-t-il qui montre que dans un système à plusieurs pays, le taux de protection optimal pour une économie qui dispose d’un pouvoir de marché est strictement positif – optimal du point de vue de cette économie et d’elle seule, évidemment.
Je me doute bine que si ce résultat n’est jamais cité, c’est le plus souvent par ignorance pure et simple. Mais même s’il était connu, je crois que c’est le genre d’exhibition de l’égoïsme des nations qui ne fait guère recette en ce moment.
Léconomiste : vous faites allusion au "terms of trade argument" de Robert Torrens. L’idée est la suivante: si un pays est suffisamment important pour que le retrait de sa demande sur le marché mondial abaisse les prix, et sous certaines conditions (comme une élasticité-prix de la demande importante), un "grand pays" peut provoquer une amélioration de ses termes de l’échange en imposant un droit de douane : cela lui permet au bout du compte d’acheter plus d’importations avec moins d’exportations, donc d’améliorer ses termes de l’échange.
Franchement, je doute que la perspective d’exporter moins tout en important plus pour élever le revenu national soit ce que nos protectionnistes ont en tête.
Guignol : le jardinier n’est pas plus mal qu’avant s’il n’échange pas… Ce que vous suggérez, c’est que Zidane dispose d’un temps infini lui permettant de produire une infinité de produits et de satisfaire à lui seul l’intégralité des besoins du monde; son objectif de conquête du monde passerait alors par la menace de cesser de produire une infinité de biens et services. Effectivement, quelle catastrophe…
Guignol: J’ajoute que s’il tond la pelouse de notre jardinier à sa place, le jour où il devra se faire payer par le jardinier, vu que le jardinier n’aura pas de quoi le payer, il aura l’air fin. Il pourra toujours lui mettre un coup de boule, il se fera toujours pas payer.
La Chine ne peut pas produire tous les biens et services de la planète, le ferait-elle que la planète n’aurait pas l’argent pour les lui payer, puisqu’elle ne produirait plus rien.
Il y a, me semble t il, deux choses qu’il fallait dire, car ce sont les deux qui préoccupent la plupart des gens, meme ceux qui ne pensent pas une seconde a remettre en cause la prérogative des economistes a économister.
1. La balance des paiements est par définition toujours a l’équilibre. Un pays qui importe des biens sans en exporter (ou importe beaucoup plus qu’il n’exporte), doit "importer" aussi des capitaux qui s’investissent dans le pays sinon il ne pourrait rien acheter. Krugman dit tout ca trés bien: http://www.pkarchive.org/trade/r...
Merci ND; et,
2. Pour pouvoir vendre aux petits Chinois, ce n’est pas la peine de payer des salaires de Chinois. Les salaires sont défini dans le marché national en fonction de la productivité du pays.
http://www.pkarchive.org/trade/s...
Et on pourrait ajouter que les salaires sont déjà en train de progresser vivement en Chine, et qu’il commence déja a y avoir des besoins de main d’oeuvre non pourvus.