Principes d’économie moderne
Joseph Stiglitz (1999) ▼
Les manuels de base en économie sont nombreux, mais les bons sont rares. En cette période de rentrée, pour tous ceux qui cherchent le manuel qui les aidera tout au long de leurs études et au delà, nous ne saurions que trop conseiller le manuel de Stiglitz, Economics, traduit il y a quelques temps en français sous le titre “principes d’économie moderne”.
Pourquoi conseiller cet ouvrage? Pour une raison simple : tout y est. Aucun autre ouvrage ne présente de cette façon exhaustive tous les développements, y compris les plus récents, de l’analyse économique. Le début de l’ouvrage présente les outils de base de l’économie, pour les utiliser ensuite dans des chapitres thématiques abordant toutes les questions possibles (chômage, inflation, croissance, politique commerciale, transition dans les pays de l’est, développement…). Comme toujours dans les manuels anglosaxons, l’analyse est rigoureuse mais sans passer par des développements mathématiques excessifs. L’analyse se fait de façon graphique, à l’aide de déplacements de courbes sur des diagrammes. Même si l’ensemble est un peu plus ardu que l’ouvrage de Mankiw la compréhension est aisée, et on avance dans ce livre sans ressentir d’impression de difficulté.
On apprécie tout particulièrement les encadrés qui accompagnent le texte principal : ceux-ci apportent des illustrations concrètes, des développements supplémentaires, qui enrichissent l’ensemble et facilitent la compréhension des phénomènes économiques contemporains. Par ailleurs, l’usage de la couleur rend la lecture des graphiques particulièrement agréable et clarifie l’ensemble. Les résumés placés judicieusement au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture, l’accent mis sur les mots et concepts clés de l’ouvrage, ainsi que les questions de reflexion à la fin de chaque chapitre facilitent la progression et sont des outils pédagogiques extrêmement utiles.
L’auteur cherche surtout à mettre l’accent sur les analyses contemporaines des problèmes économiques. Aucun sujet n’est abordé sans qu’interviennent des aspects de concurrence imparfaite, d’information imparfaite, de théorie des jeux. Cela permet de passer outre le reproche souvent fait aux manuels d’économie (et à l’économie dans son ensemble) de négliger la réalité pour se complaire dans des mondes virtuels. Aucun ouvrage ne montre mieux comment l’analyse économique moderne permet d’étudier les phénomènes réels. L’expérience concrète de Stiglitz (à la banque mondiale et comme conseiller économique du président Clinton) fait ici merveille.
L’ouvrage de stiglitz est donc un outil de travail indispensable, qui servira non seulement aux étudiants et enseignants, mais aussi pour tous ceux que l’économie intéresse et qui trouveront là une véritable mine d’informations, sans avoir besoin pour autant d’un bagage initial important. Cet ouvrage est là précisément pour donner ce bagage, et bien plus encore.S’il faut faire un reproche à cet ouvrage, c’est son prix.
Pourquoi conseiller cet ouvrage? Pour une raison simple : tout y est. Aucun autre ouvrage ne présente de cette façon exhaustive tous les développements, y compris les plus récents, de l’analyse économique. Le début de l’ouvrage présente les outils de base de l’économie, pour les utiliser ensuite dans des chapitres thématiques abordant toutes les questions possibles (chômage, inflation, croissance, politique commerciale, transition dans les pays de l’est, développement…). Comme toujours dans les manuels anglosaxons, l’analyse est rigoureuse mais sans passer par des développements mathématiques excessifs. L’analyse se fait de façon graphique, à l’aide de déplacements de courbes sur des diagrammes. Même si l’ensemble est un peu plus ardu que l’ouvrage de Mankiw la compréhension est aisée, et on avance dans ce livre sans ressentir d’impression de difficulté.
On apprécie tout particulièrement les encadrés qui accompagnent le texte principal : ceux-ci apportent des illustrations concrètes, des développements supplémentaires, qui enrichissent l’ensemble et facilitent la compréhension des phénomènes économiques contemporains. Par ailleurs, l’usage de la couleur rend la lecture des graphiques particulièrement agréable et clarifie l’ensemble. Les résumés placés judicieusement au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture, l’accent mis sur les mots et concepts clés de l’ouvrage, ainsi que les questions de reflexion à la fin de chaque chapitre facilitent la progression et sont des outils pédagogiques extrêmement utiles.
L’auteur cherche surtout à mettre l’accent sur les analyses contemporaines des problèmes économiques. Aucun sujet n’est abordé sans qu’interviennent des aspects de concurrence imparfaite, d’information imparfaite, de théorie des jeux. Cela permet de passer outre le reproche souvent fait aux manuels d’économie (et à l’économie dans son ensemble) de négliger la réalité pour se complaire dans des mondes virtuels. Aucun ouvrage ne montre mieux comment l’analyse économique moderne permet d’étudier les phénomènes réels. L’expérience concrète de Stiglitz (à la banque mondiale et comme conseiller économique du président Clinton) fait ici merveille.
L’ouvrage de stiglitz est donc un outil de travail indispensable, qui servira non seulement aux étudiants et enseignants, mais aussi pour tous ceux que l’économie intéresse et qui trouveront là une véritable mine d’informations, sans avoir besoin pour autant d’un bagage initial important. Cet ouvrage est là précisément pour donner ce bagage, et bien plus encore.S’il faut faire un reproche à cet ouvrage, c’est son prix.
Remarque : le prix du livre est franchement prohibitif. Cela restreint le public de ce livre, rend son achat difficile par des étudiants qui gagneraient énormément à sa lecture. Une édition européenne est parue en anglais, coécrite avec John Driffil, mettant l’accent sur des questions plus spécifiquement européennes (passage à l’euro…) et récentes. On peut la trouver ici.
▲ Joseph Stiglitz, Principes d’économie moderne. , De Boeck (pour l’édition française), Norton (pour l’édition originale), 1999 (en français, 61,23 €)