De quelques mythes et débats en économie
Revue Problèmes économiques (2000) ▼
Une fois n’est pas coutume, Econoclaste chronique une revue. Il s’agit d’un numéro spécial de Problèmes économiques, revue digest qui regroupe des textes déjà publiés par ailleurs. Cette revue est généralement reconnue comme une source d’informations intéressantes en Économie. Et ce de la seconde à l’Agrégation du supérieur (j’ai eu un prof – pas mauvais du tout – qui l’a utilisée pour l’une des épreuves. Moralité : on peut, ou presque, devenir Professeur d’Université grâce à Problèmes économiques ! Elle est pas belle la vie ?).
Le titre est un peu trop alléchant eu égard du contenu du numéro. On aurait pu se passer du vocable “mythes”. En effet, si les thèmes abordés font parfois l’objet de mythes, les textes sélectionnés ne discutent pas vraiment leurs aspects mythiques, sauf rares exceptions. “Débats” aurait convenu seul. Huit grands thèmes sont abordés :
– la scientificité de l’Économie, via un texte un peu daté maintenant d’Oskar Morgenstern. Des éléments intéressants nénamoins.
– la place de l’Économie parmi les sciences sociales, trois textes plutôt amusants. On retiendra plus particulièrement celui de Kindleberger qui peut se résumer par la phrase suivante : “la réponse à quelle question que ce soit en économie est ‘cela dépend’ “.
– l’emploi et les retraites : de bons textes de synthèse.
– les entreprises et la crise : concentration, Microsoft et stock-options en quelques pages.
– le pouvoir de la finance : trois textes pédagogiques sur inflation, euro et marchés financiers. Un point bref sur la situation des banques traditionnelles vis-à-vis des nouveaux types de services bancaires.
– la fin de l’Etat : ce texte, un texte bref de J.J. Laffont sur l’Etat dans la théorie des incitations et un article de synthèse concernant les nouvelles formes institutionnelles dans un monde en réseaux.
– l’incontournable mondialisation : un texte qui relativise et redéfinit la nature de la mondialisation, suivi d’un document un peu laconique sur le libre-échange et la croissance. A noter, l’article sur les liens entre croissance et développement humain.
– Enfin, quelques articles concernant la nouvelle économie, globalement intéressants.
Au final, ce numéro est un patchwork où se cotoient des informatons réellement utiles et des textes anecdotiques. Les vues exposées sur chaque thème sont partielles. Il ne s’agit pas d’un manuel, ce n’est pas le but. On appréciera les petits encadrés de la rédaction (disponibles gratuitement ici, rapides mais susceptibles de fixer les idées des novices concernant des définitions ou des problématiques classiques. Mon conseil : le lire en diagonale dans une salle d’attente, relever les quelques textes vraiment pertinents et revoir certains d’entre eux à tête reposée.
Le titre est un peu trop alléchant eu égard du contenu du numéro. On aurait pu se passer du vocable “mythes”. En effet, si les thèmes abordés font parfois l’objet de mythes, les textes sélectionnés ne discutent pas vraiment leurs aspects mythiques, sauf rares exceptions. “Débats” aurait convenu seul. Huit grands thèmes sont abordés :
– la scientificité de l’Économie, via un texte un peu daté maintenant d’Oskar Morgenstern. Des éléments intéressants nénamoins.
– la place de l’Économie parmi les sciences sociales, trois textes plutôt amusants. On retiendra plus particulièrement celui de Kindleberger qui peut se résumer par la phrase suivante : “la réponse à quelle question que ce soit en économie est ‘cela dépend’ “.
– l’emploi et les retraites : de bons textes de synthèse.
– les entreprises et la crise : concentration, Microsoft et stock-options en quelques pages.
– le pouvoir de la finance : trois textes pédagogiques sur inflation, euro et marchés financiers. Un point bref sur la situation des banques traditionnelles vis-à-vis des nouveaux types de services bancaires.
– la fin de l’Etat : ce texte, un texte bref de J.J. Laffont sur l’Etat dans la théorie des incitations et un article de synthèse concernant les nouvelles formes institutionnelles dans un monde en réseaux.
– l’incontournable mondialisation : un texte qui relativise et redéfinit la nature de la mondialisation, suivi d’un document un peu laconique sur le libre-échange et la croissance. A noter, l’article sur les liens entre croissance et développement humain.
– Enfin, quelques articles concernant la nouvelle économie, globalement intéressants.
Au final, ce numéro est un patchwork où se cotoient des informatons réellement utiles et des textes anecdotiques. Les vues exposées sur chaque thème sont partielles. Il ne s’agit pas d’un manuel, ce n’est pas le but. On appréciera les petits encadrés de la rédaction (disponibles gratuitement ici, rapides mais susceptibles de fixer les idées des novices concernant des définitions ou des problématiques classiques. Mon conseil : le lire en diagonale dans une salle d’attente, relever les quelques textes vraiment pertinents et revoir certains d’entre eux à tête reposée.
▲ Revue Problèmes économiques, De quelques mythes et débats en économie. , La documentation française, 2000 (5,79 €)