The undercover economist strikes back
Tim Harford (2013) ▼
Et c’est un problème. Parce que vous ne pourrez plus faire de cours d’introduction à la macroéconomie sans vous comparer à ce livre. Et vous ne pouvez pas faire cours de cette manière. Les étudiants qui au professeur d’après, ou dans une copie de concours, parleront de problèmes de baby-sitting au lieu de parler de l’impact expansionniste d’un déplacement de la courbe LM vers la droite auront de sales notes. Même s’ils ont ainsi bien mieux compris qu’avec les équations et les égalités comptables. Et à chaque instant, quand vous ferez cours comme vous devez le faire, vous allez pester. Ah, si seulement je pouvais leur expliquer cela avec l’économie d’un camp de prisonniers au lieu de maximiser sous contrainte. Mais vous ne pouvez pas. L’enseignement de la macroéconomie (et, en grande partie, toute la macroéconomie) est prisonnier d’un mauvais équilibre, dans lequel on parle trop de conflits stériles et de plomberie modélisatrice, et dans lequel on n’a pas assez de ces explications limpides et subtiles à la fois. Il faudrait pour en sortir que tout le monde se mette d’accord en même temps pour faire autrement, et cela n’arrivera pas. Ca ne fait pas sérieux d’enseigner de cette façon.
M. Harford, on ne vous dit pas merci.
▲ Tim Harford, The undercover economist strikes back. , Little Brown, 2013 (13,29 €)